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La réponse du FLN "à vos souhaits", M. le président Macron !

Lors de sa récente visite éclair à Alger, Emmanuel Macron n’a pas répété sa désastreuse déclaration, d’avant son élection, « Les crimes contre l’humanité de la colonisation », mais il ne les a pas non plus démenti, se contentant d’affirmer qu’il n’était « ni pour le déni ni pour la repentance » mais pour une « réconciliation des mémoires » et, dans la même envolée, il a eu la maladresse d’ajouter qu’il souhaitait la possibilité d’un éventuel retour en Algérie des descendants des Harkis et des Pieds Noirs  « Ces Français qui aiment l’Algérie et qui veulent revenir en Algérie » prenant ainsi ses désirs pour des réalités, ce qu’il a coutume de faire, mais que cela lui soit pardonné tant il est non moins vrai que l’histoire de l’Algérie et de la colonisation lui est partiellement étrangère !

Ces Français, dont vous vous faites le porte parole, M. le président, aimaient l’Algérie qu’ils avaient bâtie avec leur sang et leur sueur, la plus belle ville, à l’époque, du bassin méditerranéen. L’Algérie de leur jeunesse. C’est pour cette Algérie que certains éprouvent de la nostalgie pas pour l’Algérie actuelle !

Un ami, aujourd’hui disparu, Abderrahmane Boubekeur, qui fut goal de l’AS Monaco puis 13 fois de l’équipe nationale algérienne, m’avait avoué, lors d’un déjeuner sur une plage de Golfe-Juan (Alpes Maritimes) : « Aujourd’hui quand je vais à Bab-el-oued, ce quartier où l’on s’amusait et l’on riait tant entre amis avant l’indépendance, je te jure que je pleure car c’est devenu une prison, un quartier mort. »

Je ne connais pas un seul Pied Noir, un seul Harki, qui rêverait de retourner vivre dans ce qu’est devenue cette Algérie !

Je conçois que cette déclaration vous a été « soufflée », M. le président, par un certain Benjamin Stora et bien, tous deux vous avez aujourd’hui la réponse des Algériens, par la voix même du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, samedi, devant de nombreux militants du FLN (Souvenez-vous, ceux qui nous réservaient La valise ou le cercueil » en 1962) : « Personne ne nous dicte ce que l’on doit faire », signifiant ainsi on ne peut plus clairement le refus du FLN sur un éventuel retour ni des descendants des Pieds Noirs, ni des descendants des Harkis.

(Source : ObservAlgérie.com)

Si certains Pieds Noirs, bien peu nombreux, éprouvent quelquefois le besoin de « visiter » durant quelques jours ce qu’est devenue l’Algérie actuelle, en voyages organisés ou durant la brève escale d’une croisière, ils en reviennent tellement déçus qu’ils en pleurent…tout comme pleurait Boubekeur !

Ce n’est pas Benjamin Stora que vous devez écouter, M. le président, mais plutôt des Boualem Sensal ou Kamel Daoud qui, eux, savent de quoi ils parlent et, pourquoi pas, certains Pieds Noirs ou Harkis qui ont vécu physiquement, et non pas dans des livres de pseudos historiens gauchistes, la « guerre d’Algérie ».

 

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