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19 mars !!! …. Comme disait Audiard : « vaut mieux se taire quand on n’a rien à dire ».

 

Suite à un récent article concernant le vote de la date du 19 mars 1962 par les « sénatus débilitus » je n’avais aucun exemple particulier à proposer, ils l’étaient tous. Eh bien ! Aujourd’hui j’ai réussi à en capturer un : le « sénatus débilitus » par excellence. Il s’agit de l’ancien ministre René Teulade, sénateur socialiste de la Corrèze.

Pour lui cette date du 19 mars 1962 marque « la date historique où le général Ailleret adresse à l’armée française un ordre de paix proclamant le cessez-le-feu suite aux accords d’Évian signés la veille ».

Il ajoute ensuite, afin de compléter mes soupçons de « débilitus » que « bien que de nombreuses victimes furent dénombrées jusqu’en 1964, tant du côté de l’OAS que du FLN ».

Et il poursuit, afin je le suppose de conforter son côté « super débilitus » : « Cette date s’impose comme date historique et symbolique car elle est le point de rencontre de la destinée de plusieurs nations (…), d’une mémoire commune entre les appelés du contingent, les militaires de carrières, les rapatriés, les harkis, les Français et les Algériens ».

Et, enfin, il termine indiquant que c’est « avec honneur et fierté que les sénateurs socialistes et moi-même ont voté cette loi ».

J’enregistre donc que c’est « avec honneur et fierté » qu’ils sont les complices du plus grand déshonneur de l’armée française,  tuer des Français et rester l’arme au pied sur les ordres des généraux De Gaulle, Ailleret et Katz, permettant ainsi à nos ennemis d’assassiner des milliers de militaires du contingent et de carrière, d’européens et de français d’Algérie, de harkis et de musulmans fidèles à la France, et ce jusqu’en 1964.

Quant aux victimes de l’OAS jusqu’en 1964, permettez-moi de vous rappeler qu’il ne restait plus un seul « soldat » de l’OAS en Algérie, et plus particulièrement en Oranie, depuis fin juin 1962. Tous avaient rejoint l’Espagne.

Quant à « la mémoire commune » que vous citez, il est difficile à des milliers d’appelés du contingent, des militaires de carrières, des rapatriés, des harkis, des Français et des Algériens, disparus, assassinés, massacrés, émasculés, enfin tous ceux qui sont morts pour la France, d’avoir une « mémoire commune » avec des élus confortablement installés dans leur fauteuil sous les lambris de l’assemblée et du sénat. Là où ils sont « ils » n’ont plus de mémoire à partager.

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