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LETTRE OUVERTE, mais amicale, à Nicolas DUPONT-AIGNAN.

 

Avec sincérité vous avez reconnu avoir de très nombreux points communs avec le projet politique de Marine Le Pen. Chacun de nous s’en était aperçu croyez-le bien.

Ce qui vous sépare, dites-vous, c’est sa « xénophobie » (Xénophobie : être hostile à tout ce qui vient de l’étranger). Je ne crois pas, et je suis persuadé que vous ne le croyez pas non plus, que Marine Le Pen est hostile à tout ce qui vient de l’étranger. Elle est hostile à l’immigration maghrébine. Non pas parce qu’elle est maghrébine mais parce qu’elle est devenue trop importante et qu’elle ne cesse d’augmenter. Non pas parce qu’elle est musulmane mais parce qu’elle tient à imposer sa religion dans une république laïque.

Vous le savez, cher monsieur, cette population ne vient pas chez nous par amour de la France mais pour l’assistanat que la France lui offre depuis des années.

Mais de tout cela vous en êtes aussi conscient que Marine Le Pen, n’est-ce pas ?

Moi, ce qui me surprend c’est que sur le mur de votre bureau est accroché un portrait du général De Gaulle, et que j’en déduis que vous vous référez au gaullisme. Alors je vous pose la question : Qui est plus xénophobe ? Marine Le Pen ou De Gaulle ?

Permettez-moi de vous faire souvenir de quelques citations « gaullienne » :

« Les Harkis ! Ce magma qui n’a servi à rien et dont il faut se débarrasser sans délai »

Au député UNR Raymond Dronne : « Voulez-vous être bougnoulisé ? Voyons Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ?

A André Le Troquer : « Je n’aime pas les youpins »

A Michel Debré : « Les Arabes, ce n’est rien. Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants »

Au soir des « accords d’Evian » : « Alors Joxe, vous en avez bientôt fini avec vos bicots ? »

Au général Catroux : « Les noirs sont de braves bougres. Ils ne sont pas animés par la même haine que les Arabes. Le mouvement pan-arabe va bien au-delà du Maghreb »

A Léon Delbecque : « Et puis Delbecque, vous nous voyez mélangés à des musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? »

A Alain Peyrefitte : « Des Français, ces gens-là ! Avec leurs turbans et leurs djellabahs ! »

(Il ne connaissait ni le voile ni la burka)

Au général Allard : « Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cent puis quatre cent députés arabes à Paris. Vous voyez un président Arabe à l’Elysée ? Il vaut mieux une Algérie algérienne au sein de la communauté, qu’une Algérie française au sein de la France qui nous mettrait à plat pour toujours. »

A Cyrus Sulzberger, directeur du New-York Times, lors d’une interview : « Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat. Avez-vous une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés. Ce ne furent pas les Arabes eux-même. Ils ne peuvent rien faire. »

A son fils, Philippe de Gaulle : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »

Au général Koenig, gouverneur militaire de Paris. : « Evidemment, lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le comté de Nice, on restait entre Blancs, entre européens, entre chrétiens ! Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs parlant mal le français.»

A son spécialiste africain, Jacques Foccart, le 8 novembre 1968 :

« Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres. Alors on ne voit plus qu’eux .Il y a des nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. Foutez-moi la paix avec vos nègres ; je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à l’extérieur : on ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Élysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. »

C’est suffisant, pour le moment, n’est-ce-pas cher monsieur, mais puisque De Gaulle est votre référence n’accusez pas Marine Le Pen de « xénophobie ».

Si être « xénophobe » c’est dire tout haut ce que plus de 60% des Français pensent tout bas alors nous sommes tous « xénophobes »…même vous, cher monsieur

 

 

 

 

 

 

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