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C’est désormais OFFICIEL : Il n’y aura pas de militaires algériens le 14 juillet à Paris. (Source : le quotidien algérien EL WATAN du 18 juin 2014).
Une fois de plus la polémique s’est installée et la rumeur s’est enflée à cause d’un «couac» lancé par un membre du gouvernement dirigé par Manuel Valls. Kader Arif, secrétaire d’état aux Anciens combattants, était ainsi sorti de l’anonymat et dès lors les esprits se sont enflammés avec juste raison.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’a pas cru devoir désavouer Kader Arif. Il a même renchérit lors de sa visite en Algérie le 20 mai : «C’est une preuve que nous sommes entrés dans une phase pacifiée avec l’Algérie » (Cité par l’AFP).
Quant au premier ministre, Manuel Valls, il s’est abstenu de tout commentaire.
Il ne s’agissait pas d’une rumeur.
Il ne s’agissait pas d’un « couac ».
L’ANPA (Armée Nationale Populaire Algérienne) était bien invitée à participer au défilé du 14 juillet 2014 sur les Champs-Elysées à Paris.
La preuve : le programme officiel des festivités.
Le drapeau algérien figure bien parmi les drapeaux des nations invitées.
L’Armée algérienne a bien sa place définie dans le défilé entre l’Albanie et l’Allemagne.
On ne pouvait imaginer une telle compromission d’un gouvernement français.
C’était inadmissible, injustifié, injustifiable. Et pourtant c’était vrai.
VOUS FAITES HONTE A LA FRANCE.
La position du gouvernement algérien est claire et sans appel : « On pourra imaginer un défilé militaire ensemble lorsque l’ancienne puissance coloniale présentera ses excuses pour les crimes commis en Algérie »
Et Saïd Abadou, ancien ministre des Moudjahidines, en rajoute sur le journal El KHABAR : « Nous refusons toute manifestation de militaires algériens à côté des soldats de l’ancienne puissance coloniale. Ce sujet ne doit même pas être abordé tant que la reconnaissance de la criminalisation du colonialisme n’est pas réglée. »
Que voilà une réponse sans ambiguïté à une proposition d’une légèreté infamante.
Est-ce que la France représentée actuellement par Monsieur François Hollande, Président de la République, est prête à demander pardon ?
Notre pays est dans un triste état mais, si c’était le cas, il nous faudrait aller rechercher son honneur au service des objets perdus