Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DGSE : opérations clandestines ?

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a lancé, mercredi, une “enquête pour compromission du secret-défense”. Elle sera digilentée par les services de la Direction de la protection, de la sécurité et de la défense dépendant directement du ministère de la Défense.

Cette enquête vise les “sources” concernant les révélations publiées par le quotidien “Le Monde”, et le magazine “Le Point”, sur les interventions secrètes en Libye.

Opérations clandestines organisées par le service action de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure).

Ces forces spéciales, et clandestines, concernent la France car certains militaires agiraient sous l’uniforme. Notre armée serait également présente dans le ciel libyen avec des outils conventionnels, non communiqués par la Défense, et cela depuis mi-novembre 2015: avions de chasse et de reconnaissance couvrant les opérations ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) dans l’objecif de préparer d’éventuelles opérations sur le terrain.

Cela est confirmé par les déclarations du premier ministre du gouvernement libyen de Tripoli, Khalifa Ghweil, qui a affirmé que des commandos français opéraient à Benghazi. Ils dirigeraient les combats en cours depuis le centre opérationnel de Bénina, placés sous le commandement du général Haftar.

Depuis 3 jours, les villes de Sabratha et Ajdatia étaient le théâtre d’assauts militaires, menés par un millier de combattants Daech dans l’objectif d’établir une forte base de départ pour préparer une pénétration inminente en Tunisie.

Ce qui explique l’inattendu bombardement américain sur Sabartha, qui s’est déroulé à l’aube du 19 février, et a fait 50 victimes parmi les djihadistes. Il procédait à une frappe préventive afin de stopper cette opération d’envergure menée par les combattants de DAECH, afin d’occuper la ville de Ben Guerdane, dans la région de Matmata, bien connue des touristes, dans le sud tunisien.

Les trois responsables de cette opération, venus directement de Syrte, base de l’Etat Islamique en Libye, Mohammed Saâd Tajouri, qui devait occuper le poste d’émir, Salam Ammari, chargé des affaires administratives et Ahmad Dahim, responsable des installations, ont été appréhendés par l’armée régulière et les milices locales engagées.

Suite à ces révélations, l’Algérie le Niger et le Mali ont lancé des travaux afin de creuser des tranchées le long des 3300 kms de frontières qui longent la Libye (en fait il s’agit de deux tranchées séparées par un amas de terre) dans le but d’empêcher le passage de véhicules tout-terrains utilisés par les terroristes de Daech.

Cela fait plusieurs semaines que nous mettons en garde sur le déplacement vers la Libye puis le Maghreb et les territoires subsahariens, des groupes terroristes de Daech, fuyant la Syrie et l’Irak où ils subissent de nombreux revers et où des prémices de paix négociée se dessinent.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :