
Je ne voudrais pas interférer avant les conclusions de l’enquête, si conclusions il y a, mais tout de même l’on peut se poser certaines questions sans, bien entendu, prétendre être un expert :
*Est-ce que les barrières étaient brisées ? Car si le bus les a percutées pour forcer le passage elles sont forcément brisées.
*Si elles ne sont pas brisées c’est qu’elles ne se sont pas baissées avant le passage du train.
*Si un quelconque témoin a vu les barrières baissées et non brisées c’est qu’elles se sont baissées après l’accident.
*Comment le conducteur du train, qui arrivait à 75 km/heure, peut déclarer avec certitude que les barrières étaient fermées ?
*La conductrice du bus scolaire « aurait » pu suivre un autre bus qui la précédait. La barrière se serait donc fermée entre les deux bus ? Normalement ne se passe-t-il pas plusieurs secondes entre la fermeture des barrières et le passage du train, il aurait donc fallut que le bus reste bloqué sur les rails ?
*Des témoignages affirment que les batteries qui assuraient le fonctionnement des barrières, ainsi que les feux clignotants, avaient été volées 3 jours plus tôt et que, pour cette raison, tous les trains, depuis trois jours, klaxonnaient 1 km avant de traverser ce passage à niveau.
Le témoignage de Mme Ludivine Helynck le confirme.
VRAI ou FAUX ? La SNCF a le devoir et même l’obligation de se prononcer sur ce vol.
La conductrice du bus scolaire, décrite comme minutieuse (elle aurait parcouru ce parcours au mois de septembre avec sa propre voiture avant de se mettre au volant du bus) et elle considérait son métier comme une mission, selon son « patron » !
Il est des circonstances dramatiques, et c’est le cas pour cet accident qui a causé la mort de cinq enfants et plusieurs blessés, dont six dans un état très grave, où il ne faut pas chercher « à se couvrir » et qu’il est indigne de tenter de « faire porter le chapeau » à la conductrice de ce bus si elle n’a aucune responsabilité.
Surtout qu’elle doit être suffisamment traumatisée, et certainement à vie, par cette catastrophe, même si sa responsabilité n’est en aucun cas engagée.
Effectivement des exemples « vidéo » circulent sur le Net signalant le passage d’un train à très grande vitesse, alors qu’un véhicule arrive près du passage à niveau et que les barrières ne sont pas baissées (Il ne s’agit pas bien sûr du passage à niveau incriminé à Millas mais tout simplement la preuve que des barrières peuvent rester levées lors du passage d’un train)
https://www.facebook.com/alain.franchi.3/videos/1304885296325041/