On n'a pas besoin de Français, ici c'est entre Algériens !

Puisque dans mon article d’hier, concernant l’Île de Mayotte, il était question de Nicolas Sarkozy, retenons sa toute récente déclaration, alors qu’il se trouvait en Hongrie pour leur « offrir » une conférence sur l’immigration : « Viktor Orban est un ami. Personne n’a de leçons à lui donner. On doit défendre ses frontières ».

On ne peut qu’espérer que Sarkozy ne lui a pas donné trop de leçons pour défendre ses frontières contre l’immigration clandestine, ou alors « pauvre Hongrie » !

Grace aux décisions courageuses prises justement par le chef d’état hongrois, qui défend ses frontières malgré l’opposition et les punitions de l’Union Européenne, dont il se moque totalement, ce n’est pas dans son pays, mais en Allemagne, à Francfort, qu’a été appréhendé un groupe de 11 individus qui préparaient un attentat de grande ampleur  « afin de tuer le plus possible d’infidèles ».

Le « chef », un salafiste résident à Offenbach, secondé par deux frères âgés de 31 ans, habitant Wiesbaden, étaient les cerveaux de l’attaque islamiste.

Ils avaient prévu d’utiliser une voiture-bélier et possédaient des armes à feu.

On ne sait rien, pour le moment, sur la cible qui était visée !

Voilà donc un exemple de ces islamistes radicalisés, disséminés  dans nos pays occidentaux, et dont plus d’un millier, en provenance de Syrie et d’Irak, se préparent à entrer en action, protégés à l’intérieur des frontières turques avant d’être expédiés dans les pays voisins, que le dictateur turc Erdogan « ordonne » aux nations européennes de protéger contre l’islamophobie.

En revanche, pas une seule déclaration du dictateur concernant les événements qui se déroulent chaque vendredi en Algérie ! Pourtant il s’active, et il active ses réseaux clandestins, afin que les « Frères musulmans » redeviennent présents sur la scène politique algérienne où les circonstances se prêtent à un bouleversement radical, selon lui.

Plus d’un million de manifestants « exemplaires » encore vendredi dernier à Alger  et pas d’incendies, pas de vandalisme, pas de vols (Il est vrai que les forces de l’ordre dans le pays sont moins accommodantes que chez nous !), alors qu’en France, dans notre capitale, dans ce quartier exemplaire du multiculturalisme qu’est Barbès, alors qu’ils ne sont que quelques dizaines brandissant le drapeau algérien et qu’il n’en n’ont « rien à foutre » de savoir si Bouteflika reste au pouvoir ou non (A moins qu’ils ne comptent retourner « au pays » s’il disparaissait de la scène politique ?), on ne peut résister au plaisir de voler, par exemple le téléphone portable du journaliste Rémy Buisine et celui d’une « gilet jaune » égarée parmi cette tourbe.

A Alger, ce vendredi, les journalistes de TF1, envoyés spécialement pour couvrir l’événement, ont été courtoisement priés de quitter la manifestation : « On n’a pas besoin de Français, ici c’est entre Algériens ».

Comme on serait heureux de pouvoir exprimer le même souhait en France : « On n’a pas besoin d’Algériens, ici c’est entre Français » (J’ai le droit de rêver tout éveillé, non ?).

Ne serait-ce au moins qu’en ce qui concerne le droit de voter aux diverses élections !