Les dernières statistiques officielles des crimes et délits commis en France démontrent une explosion ahurissante dans la capitale, Paris, depuis le début 2019.
Adjointe de la Mairie de Paris, chargée de la sécurité, Colombe Brosset, ne cache pas sa colère : « Tous les indicateurs sont au rouge, c’est ahurissant ! ».
Anne Hidalgo, Maire de Paris, de son côté accuse l’Etat de laisser la délinquance exploser dans la capitale.
Une étude de l’Observatoire National de la délinquance analyse les crimes et délits selon les lieux d’infractions à Paris ainsi que dans les départements limitrophes : 15% des faits de délinquance son concentrés dans 1% du territoire du Grand Paris.
Trois sont situés dans la capitale et le plus massif sur le quartier de Barbés-Rochechouart, avec plus de 2000 faits en 2017, suivi par le quartier des Halles et de la Roquette.
Hors Paris la concentration est identifiée dans le quartier du marché de Saint-Denis, dans le département de Seine-Saint-Denis.
Est signalée, selon la police, une flambée de plus de 29% des vols violents sans arme à feu, des cambriolages et des vols à la tire (Les armes blanches (couteaux) ne sont pas comptabilisées) et une progression de 9% des atteintes aux personnes.
11.121 vols violents sans arme à feu ont été recensés en 2019 contre 8619 en 2009.
26% de plus de violences crapuleuses.
Plus 5,8% des atteintes aux biens sur 2010.
Entre 2009 et 2017 la délinquance avait reculée en moyenne deux fois plus vite à Paris qu’en banlieue, les dernières statistiques prouvent que depuis deux ans ce recul a disparu.
Mais par chance les infractions économiques et financières ont chuté de 6,9%, n’est-ce pas le principal ?
Certes l’Etat est en très grande partie responsable de cette situation catastrophique.
Le ministre de l’Intérieur, Castaner, vient de rappeler que 46.838 migrants avaient bénéficié du droit d’asile en 2018, sur 123.625 demandes, mais il ne se prononce pas sur les 76.787 qui ne l’ont pas obtenu et qui ont rejoint les plus de 400.000 clandestins qui sont toujours sur le territoire français !
Il a pris bien garde de ne pas mentionner le nombre de reconduites aux frontières qui, paraît-il, nous coûtent tellement de millions d’euros. C’est très certainement par « économie » qu’on évite de procéder à ces expulsions !
A noter l’inquiétude d’un ex membre de « La France Insoumise », Andrea Kotarac, parti pourtant favorable « aux chances » qui envahissent « la France soumise » et craint que le département de Seine-Saint-Denis, livré totalement au fondamentalisme islamisme, ne devienne un « nouveau Kosovo » !
Mais Anne Hidalgo n’est-elle pas également quelque peu responsable de cette situation sur Paris ?
C’est bien elle qui autorise les emplacements où s’implantent tous les migrants clandestins, non ?
C’est bien elle qui subventionne les associations de bénévoles qui s’occupent exclusivement du « bien être » de ces clandestins ?
C’est bien elle qui tolère l’insécurité quotidienne et l’insalubrité permanente de certains quartiers, notamment la Porte de la Chapelle, Barbés, les arrondissements du nord de la capitale, et tout récemment, le 16 Juin, Porte de Saint-Ouen, au bord du périphérique, une rixe générale entre deux bandes rivales. Des individus blessés à coups de couteau. Deux jours plus tôt une prostituée poignardée au Bois de Boulogne pour lui voler son sac à main. Cela est devenu quotidien ?
La nouvelle directrice de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne), Valérie Martineau, n'hésite pas à se prononcer :"Les chiffres sont effectivement assez mauvais, la situation est compliquée. On constate notamment, chiffres à l'appui, qu'il y a un effet important des vagues migratoires et de la présence de mineurs non accompagnés et cela a aggravé les phénomènes de délinquance."
Les responsables des syndicats de police enfoncent le clou : "La police ne fait plus peur. Nous avons des ordres de ne pas intervenir trop fréquemment afin de laisser la paix dans les banlieues. Nous ne sommes plus présents et les dealers sont de plus en plus présents."
Mais comme les élections municipales approchent, Anne hidalgo craint pour son « fauteuil » parisien, puisque ses principaux adversaires sont des membres du LREM et son avenir bien compromis, alors elle se manifeste publiquement, mais c’est bien trop tard !
