
Journaliste international, spécialiste de l’Afrique et auteur du livre référence « Le ruée vers l’Europe », Stephen Smith analyse la situation sociale, politique et culturelle de ce qui devrait être le « grand défi » européen du XXIe siècle.
« L’Afrique est une salle d’attente de plus d’un milliard d’habitants qui prendront le chemin vers les portes de l’Europe. 40% des adultes africains déclarent aujourd’hui vouloir migrer vers notre continent.
Pour le moment, environ 150 millions ont les moyens financiers de tenter l’aventure mais, vers 2050, l’Afrique comptera environ 2,5 milliards d’habitants.
A noter que 90% des demandeurs d’asile et des migrants économiques, ont moins de 35 ans. A croire que les « vieux », les femmes et les enfants échappent totalement aux dangers qui menacent les adultes ! »
Comment les 500 millions d’européens peuvent-ils se protéger ? Dans l’état actuelle de la situation, et dans ce qui est programmé, rien ne le permet et l’Union Européenne se tait car elle ne sait « ni quoi dire », « ni quoi faire ».
Les frontières Schengen ne sont qu’une fumisterie, un trompe l’œil, des passoires, nous le constatons journellement.
Les portes sont ouvertes largement en Grèce (Voir l’Ile de Lesbos), la Turquie menace de plus en plus d’ouvrir les siennes et de déverser vers les pays voisins les plus de deux millions de réfugiés qu’elle abrite, l’Italie de l‘après Salvini accueille et partage les centaines de migrants qui débarquent à Lampedusa, Les enclaves marocaines de Ceuta et Melilla sont des tourniquets vers l’Espagne et l’Europe et, même si elles n’existaient pas, avec des côtes à moins de 20 kilomètres, l’Andalousie est à la portée de la plus fragile des embarcations.
La seule, l’unique, solution, nous l’avons signalé de nombreuses fois, pour tenter, je dis bien « tenter seulement », de retenir cette invasion programmée loin de nos frontières, serait la mise en place de postes frontières militaires tout au long des frontières subsahariennes, entre la Mauritanie et le Maroc, les Mali, Niger, Tchad, Soudan et les pays de la « corne de l’Afrique » vers la Libye et la Tunisie.
L’armée Nationale Algérienne, de son côté, et l’Egypte du sien, se chargeant parfaitement de leurs frontières du sud, pour le moment.
Et cela dans le but d’interdire les passages empruntés par les mafias de passeurs et éviter qu’elles rejoignent la Méditerranée.
Cela éviterait également les drames quotidiens qui s’y déroulent.
Des postes militaires proches de tous les lieux de passage, équipés de drones pour la surveillance aérienne d’approche des caravanes et prêts à des interventions armées si nécessaires.
Les « passeurs » comprendront très rapidement.
Nos soldats, actuellement déployés au Mali (on se demande bien pourquoi d’ailleurs ?) pourraient encadrer les armées de ces pays dans cet objectif.
Si l’Union Européenne ne comprend pas la nécessité d’une telle solution opératoire, notre continent est voué à l’une des deux solutions suivantes : soit l’envahissement, et il a déjà commencé, soit une guerre meurtrière, qui ne pourrait que lui être extrêmement préjudiciable.
*Allah Akbar » est devenu le « cri » le plus entendu en France depuis quelques jours et toujours suivi d’une menace de mort à l’aide d’un couteau.
Sevran, dans le 93 – Mercredi 9 octobre, dans une rame de la ligne du RER B : « Vous allez tous mourir ! Allah Akbar ! », un maghrébin d’une trentaine d’années, mesurant 1 m 90 et marchant à l’aide d’une béquille, a suivi sur le quai, armé d’un couteau, deux voyageuses apeurées qui tentaient de s’enfuir, saisissant l’une d’elles par le cou et menaçant de la « jeter sous le train ».
Les images de vidéosurveillance ont permis de l’interpeller pour « violences et menace de crime ».
*A Saint-Hilaire-du-Harcouët (50), c’est également armé de grand couteau et en criant « Allah Akbar », que ce maghrébin a menacé la gérante de la supérette « Utile », Place du Bassin, ce dernier mardi 8 octobre vers 18 h 45,
« Il m’a demandé ce que je pensais des attentats ? Je lui ai répondu que je n’avais pas à parler de ça, ni à donner mon avis, puis je l’ai menacé d’appeler la police. Alors il s’est mis très en colère et a sorti son couteau, qu’il portait à la ceinture et prononcé des mots en arabe. Je crois que si j’avais dit un mot de travers « il m’aurait planté ».
Cela a duré plus d’un quart d’heure « il menaçait de faire sauter la supérette et de me tuer ».
Quand les gendarmes l’ont appréhendé, il avait trois couteaux sur lui.
*Toujours à l’aide d’un couteau, mais sans crier « Allah Akbar », un mineur clandestin de 16 ans, avec déjà un palmarès de 34 antécédents judiciaires pour vols avec arme et trafic de stupéfiants, a été arrêté, vendredi, pour avoir agressé trois personnes, devant leur domicile, dans le secteur de la rue de Belfort, quartier de la Croix Rousse, et leur avoir pris leur téléphone portable en les menaçant de son couteau.
Identifié grâce aux images de la vidéosurveillance il a été placé en garde à vue au commissariat du 9e arrondissement.
*A Vienne (38), Vendredi vers 19 h 30, ce n’est pas un couteau mais avec une voiture, de marque « Ssang Youg », volée quelques instant plus tôt dans une petite rue débouchant sur la Place de Gaulle, que ce mineur clandestin de 17 ans, d’origine ivoirienne, a pénétré sur la terrasse d’un café, au pied même des marches du palais de justice, alors qu’il prenait la fuite.
Bilan : 3 blessés. Un policier a fait usage de son arme de service pour tenter de le stopper.
Ce mineur avait été relâché dans l’après-midi même après avoir été déféré au parquet pour un vol.