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Quelque part en Europe.

Allemagne – A Limburg, une ville de 35.000 habitants, près de Francfort, la capitale financière située dans l’ouest du pays, un individu barbu, d’une trentaine d’années, les cheveux ras et le regard fixe, sans doute sous l’influence de la drogue, s’est saisi d’un camion poids lourd, en obligeant le chauffeur à descendre, puis a précipité son camion sur plusieurs voitures arrêtées à un feu rouge, face au palais de justice, à quelques centaines de mètres plus loin.

17 personnes blessées, dont l’une dans un état critique, ont été transportées vers l’hôpital.

Le probablement « déséquilibré », lui-même blessé et retenu par un groupe de joggeurs, témoins de la scène, jusqu’à l’arrivée de la police, a déclaré s’appeler Mohammed et, toujours selon les témoins, aurait prononcé le nom d’Allah.

Pour le moment, et dans un premier temps tout comme en France, les services de police ne se prononcent pas sur un attentat terroriste ou l’œuvre d’un fou furieux, mais reste dans les mémoires le souvenir effrayant de ce tunisien, Anis Amri, qui, en 2016, avait foncé, également au volant d’un camion, sur un marché de Noël tuant une douzaine de personnes.

Espagne – Dans la commune de Parla, dans le centre historique de l’Espagne, un « espagnol » d’origine marocaine, âgé de 23 ans, a été arrêté samedi.

Il était responsable, pour l’Espagne, d’une plateforme chargée de la diffusion de textes liés à la propagande de Daech et destinés à semer la peur sur les réseaux sociaux, entre 2018 et 2019, sous le titre de « Muntasir Média ».

Une perquisition à son domicile a permis de découvrir une grande quantité de substances chimiques utilisées pour la fabrication du TATP, l’explosif généralement employé par les terroristes islamistes, notamment du nitrate d’ammonium, du peroxyde d’hydrogène et de la méthylcyclopropane, mais également un listing désignant les infrastructures et les personnes visées dans de prochains attentats terroristes.

Cet individu avait des connaissances approfondies de la sécurité informatique lui permettant de diffuser des messages de menaces terroristes, tout en dissimulant son identité et ses traces numériques.

Ce qui a compliqué singulièrement les efforts visant à l’identifier et à le localiser depuis plusieurs mois.

Selon une source policière, proche de l’enquête, d’autres spécialistes comme lui seraient implantés dans toute l’Europe et notamment en France.

Grèce – Plus de 45.000 migrants sont arrivés en Grèce depuis début 2019.

L’Ile de Lesbos est devenue l’exemple même de ce qu’il est nécessaire à tout prix d’éviter dans le reste de l’Europe.

Il s’agit-là du plus grand camp de rétention d’Europe ou plus de 13.000 migrants, entourés de barbelés, dans un dénuement total, une insécurité permanente et une hygiène inexistante, attendent on ne sait quoi, dans cet ancien centre militaire ?

Des centaines de migrants clandestins débarquent quotidiennement, traversant les quelques kilomètres de mer Egée qui séparent Lesbos de la Turquie, pays qui est censé les « retenir » et perçoit quelques milliards pour ce service qu’il ne rend pas.

Il est même fort à craindre que, profitant du départ des troupes américaines protégeant la frontière syrienne de la Turquie (apparemment Donald Trump semble avoir pris le temps de la réflexion sur ce projet !), le dictateur turc Erdogan libère quelques dizaines de milliers de combattants terroristes de l’Etat Islamique afin qu’ils puissent attaquer les forces Kurdes, qui son devenues les principales ennemies de la Turquie et qu’il est urgent de les détruire, au risque même de relancer les combats contre Daech.

France – L’immigration s’est invitée au premier rang des préoccupations du président de la République et de son gouvernement, et cela pour des raisons essentiellement électorales car, s’il y a une certitude, c’est qu’aucune décision nouvelle ne verra le jour, ni aucune réforme ne se concrétisera, d’ici la fin du présent quinquennat.

Peut-être faudra-t-il espérer que certaines verront le jour au cours du prochain, parce qu’il sera le dernier pour les présents gouvernement et président.

Des chiffres viennent d’être portés à notre connaissance et ils ne nous étonnent guère.

La France, qui compte environ 67 millions d’habitants, depuis le 1er janvier 2019, comptabilise environ 10% d’immigrés (2018) et 8,2 millions de personnes vivant en France sont nées à l’étranger (12,5%).

255.956 demandes d’asile ont été sollicitées en 2018, plus de 47% par rapport à 2014.

123.625 demandes d’asile ont été sollicitées en 2018 et seulement 33.300 accordées.

Sur ce chiffre seulement 12% des obligations de quitter le territoire on été exécutées, soit 15.677, sur les 90.000 et quelques. Les plus de 75.000 autres sont restés en France, en situation irrégulière.

Les Afghans et les Syriens sont ceux qui obtiennent le plus souvent le statut de réfugiés, qui est refusé le plus souvent aux migrants économiques, comme les Albanais, Algériens ou Marocains.

Près de 50% des immigrés viennent d’Afrique : Algérie 13%, Maroc 12%, Portugal 9%, Tunisie 5%, Italie et Turquie 4%, Espagne 3,5%, etc.

Dans ce calcul ne sont pas comptabilisées les personnes venues en France avec un « visa de court séjour » et qui ne repartent jamais.

On peut se faire une idée plus juste, du nombre de clandestins sans papier actuellement en France, grâce à l’AME (Aide Médicale d’Etat). Au moins 313.293 migrants en étaient  bénéficiaires, au 31 mars 2018, contre moins de 75.000 en 2000.

Ce chiffre étant inférieur à la réalité car nombreux ne bénéficient pas de cette couverture médicale.

Cette AME nous coûte 934 millions. Mais, ce dont on parle moins, c’est du PUMa (Protection Universelle Maladie), qui permet le développement d’un tourisme médical, avec demande d’asile exclusivement motivée par l’accès aux soins, et elle est rarement refusée aux intéressés.

La France est ainsi victime de l’attractivité de son système de santé qui bénéficie davantage aux étrangers, en situation irrégulière, qu’à ses propres citoyens.

Au passage qu’il me soit permis de faire remarquer que les « immigrés » que nous étions en 1962, nous les Français d’Algérie, selon certains commentateurs « déséquilibrés » des chaînes télévisées, n’avons eu droit ni à une AME, ni à une PUMa, ni même pas à l’accueil bienveillant et plein d’empathie, réservé aux migrants clandestins et sans papier.

Mais il est non moins vrai que nous étions un million de « riches » colons venus « importuner » les valeureux gaullistes, communistes, gauchistes et cégétistes, dans leur tranquille existence de citoyens républicains.

 

 

 

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