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L’un des derniers sondages paru ce 28 octobre, avant les élections législatives du 10 novembre en Espagne, vient confirmer ce que nous annoncions dans un récent article : le parti VOX, encore pratiquement inconnu il y a seulement quelques mois, se présente dorénavant comme la troisième force politique du pays.

Voici une projection de la répartition des sièges au prochain Congrès des Députés :

PSOE (Socialistes) 120

Parti Popular (Droite) 97

Vox 41

Podemos 34

ERC (Séparatistes) 17

Ciudadanos 15

Mas Pais  4

Si le résultat définitif de ces élections confirme ces chiffres ce sera une réussite historique pour le parti dirigé par Santiago Abascal.

Le seul souci, pour les dirigeants de ce parti, sera que de nombreux électeurs de Vox se dirigent, pour la présente élection, vers le Parti Popular afin de tenter de rapprocher, sinon de dépasser, les socialistes actuellement au pouvoir.

Nous le saurons au soir du 10 novembre.

Une manifestation monstre s’est déroulée ce dernier week-end dans les rues de Barcelone, pour contrer la violence des séparatistes, aidés par des groupuscules étrangers. Plus de 400.000 personnes.

Le parti VOX n’avait pas été invité à participer à cette manifestation, contre tout principe démocratique, il a donc réalisé sa propre opposition aux séparatistes en réunissant de son côté plusieurs milliers de patriotes espagnols prêts à se battre pour l’unité de l’Espagne et en déployant le drapeau le plus grand de l’histoire du pays.

Son leader, Santiago Abascal, n’hésitant pas à déclarer « Nous n’avons besoin de personne pour défendre l’Espagne ».

Ces très prochaines élections se situent autour de deux thèmes principaux : la menace toujours présente d’un affrontement sanglant entre séparatistes catalans et patriotes espagnols, et  le déplacement de la sépulture de Francisco Franco, souhaité de longue date par les socialistes et exigé par l’extrême gauche, et qui vient d’avoir lieu provoquant une émotion profonde dans le pays.

On ne doit pas s’attaquer à l’Histoire d’un pays, d’une Nation, elle s’écrit avec tous les hommes qui l’ont traversé et il n’appartient pas à ceux qui leur succèdent de juger leurs actions, car elles ne se situent pas dans les mêmes circonstances de l’histoire.

Il y a eu une guerre civile, terrible, cruelle, sanguinaire, il n’est pas dans mes intentions de relater ces événements, ce serait trop long, bien que passionnant.

Des frères républicains ont tirés contre leurs propres frères franquistes, de l’un et de l’autre côté de l’Ebre. Ils criaient « No pasaran », et ils sont passés.

Un fils a été assassiné, sous les yeux de son père, le général Moscardo, à l'Alcazar deTolède, par les « Républicains ».

Le sang des espagnols a été trop longtemps versé. Etait-il nécessaire de réveiller de tels souvenirs ? Et, surtout, que l’on prenne bien garde qu’il ne se verse encore à cause de la folie qui frappe la Catalogne.

Oui, ces deux sujets actuels pèseront très certainement dans le résultat des prochaines élections.

On ne doit jamais « s’amuser » avec l’Histoire !

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