FRANCE : quel est ton avenir ?

Deux voyous âgés de 16 ans ont été mis en examen et incarcérés après le viol d’une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, jeudi soir, dans la cage d’un escalier d’un immeuble de Morsang-sur-Orge, dans l’Essonne.

 Le viol a été filmé et les images diffusées via Internet par Snapchat et twitter sur les réseaux sociaux.

Selon le parquet d’Evry, la jeune victime résidait à Grigny, dans l’Essonne et a porté plainte indiquant que l’un des violeurs était son ex petit ami.

Sur cette vidéo, qui dure une minute et 20 secondes, la jeune femme est interpellée par les deux voyous :

« Wallah ! Ils arrivent, je les ai appelé, ils arrivent, pétasse va. Tu cries là, sur le coran de la Mecque, crie et tu vas voir le revers que je vais te mettre. Depuis tout à l’heure on te dis de monter, là on est deux, au nom de Dieu, je jure sur le coran de la Mecque, au nom de Dieu, c’est mieux que tu cogites dans ta tête et que tu montes en haut parce que là y a une équipe qui arrive. Nous on est les plus gentils, ceux qui vont arriver, tu vas regretter. La vie de ma mère, tu ressors pas, tu vas mourir ! »

Les images vidéo se terminent dans un escalier et l’on voit la jeune femme recroquevillée, la tête contre une marche, pendant qu’elle est « pénétrée ».

Ensuite, l’un des violeurs, tout en rigolant, dit : « Tenez les mecs ! ».

Rapidement identifiés par des maghrébins, qui se sont réunis sur un appel de Bassem et ont prévenu les parents, les violeurs ont été accompagnés samedi au commissariat de Juvisy.

Dans l’Essonne, comme dans toute l’Ile de France, et d’ailleurs partout en France, des centaines de zones de non-droit sont pratiquement interdites aux forces de l’ordre, qui ne peuvent ni y accéder, ni intervenir, et cela s’étend vers des villes qui étaient jusqu’à présent, du moins le croyait-on, épargnées et échappaient au contrôle des dealers et au trafic de stupéfiants.

Lundi soir, vers 21 h, c’est la ville des parfums, l’un des fleurons touristiques de la Côte d’Azur, la patrie de « Fragonard », qui s’est enflammée.

Dans le quartier des Fleurs, anciennement La Blaquière, une bande d’une cinquantaine d’individus se sont attaqués tout d’abord aux caméras de surveillance qui ont été sciées à l’aide de disqueuses, puis, à l’aide de mortiers de feux d’artifice (que les autorités feraient bien d’interdire à la vente) et de mobilier urbain incendié, ont repoussés la BAC, qui intervenait et a dû recevoir des renforts.

Ces caméras de surveillance gênaient manifestement les trafiquants de stupéfiants qui, eux, ne faisaient pas grève durant ces fêtes de fin d’année.

Un riverain de ce quartier a déclaré que depuis une dizaine d’années le calme paraissait être revenu, grâce à ces caméras. Ce n’est plus le cas !