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Quand ce ne sont pas nos juges qui les remettent en liberté, ce sont les directeurs de prison qui le font directement, et ouvertement.

Ce détenu avait déjà tenté de s’évader en janvier 2019 de la prison de Salon de Provence (13).

Jeudi 19 décembre il a réussi « à se faire la belle ».

Un tournoi de foot était organisé, auquel participaient plusieurs détenus de cette prison.

Logiquement ce devraient être des détenus qui « savent jouer au foot » pour le moins et qui sont suffisamment surveillés pour ne pas « s’éloigner » du terrain avant, pendant ou après la fin du match !

Cela n’a pas été le cas et c’est le syndicat pénitentiaire qui le dénonce.

Il signale les nombreuses défaillances des décisions prises par la direction de l’établissement pénitentiaire.

Cette direction qui a, paraît-il, insisté lourdement auprès du juge d’application des peines afin qu’il permette « à ce détenu » de participer à cette sortie sportive, mais ce n’est pas tout car, par ailleurs, cette même direction aurait interdit que les détenus soient fouillés à leurs sorties de la prison alors même que ce détenu, en particulier, avait été pris en flagrant délit de possession d’un téléphone portable la veille même de cette sortie.

Il a pris la fuite dès la fin du match et il est depuis activement recherché. Une enquête est en cours.

A Rodez (12), ce sont les juges qui ont estimé qu’un mandat de dépôt n’était pas nécessaire pour mettre « hors d’état de nuire » et de récidiver, un individu âgé de 42 ans qui, le 8 décembre, à Rodez, autour du passage des Maçons, avait poignardé au moins à trois reprises, dont un coup de couteau sur le crâne, un homme de 40 ans, après avoir roué de coups un autre homme quelques instants plus tôt.

Interné depuis cette date, et jusqu’au 17 décembre, au sein d’une unité spécialisée à l’hôpital Sainte-Marie.

En comparution immédiate, le procureur de la République, Olivier Naboulet, avait requis deux années de prison d’ont une ferme : « Ces faits sont particulièrement inquiétants, d’autant plus qu’il exerce des activités d’aide soignant au sein d’une maison de retraite et que le psychiatre qui a procédé à son examen a bien dit que son discernement était altéré, mais pas aboli. »

Diagnostiqué « bipolaire » depuis une dizaine d’années, il suit un traitement quotidien, enfin il devrait le suivre car, au moment des agressions, il ne prenait plus ses médicaments.

Les juges ne l’ont pas mis en prison !

Alors qu’aux USA, dans l’état de l’Iowa, un homme de 30 ans, Adolfo Martinez, vient d’être condamné à 16 ans de prison pour avoir brûlé un drapeau LGBTQ dans l’église « United Church of Christ de Ames », accusé de crime haineux envers les orientations sexuelles.

Il fait bien meilleur « vivre en France », surtout pour les délinquants !

 

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