ILS nous ont offert les feux de la Saint-Sylvestre !

J'écrivais tout récemment que notre pays, la France, n'était pas encore une république bananière mais quelle était déjà une véritable pétaudière et le tout récent passage de l'année 2019 à 2020 vient de nous le prouver d'une manière brûlante puisque la loi et l'ordre sont totalement bafoués, que nos valeurs, celles qui avaient fait que la France, à une époque pas très éloignée, rayonnait sur le monde, se sont évaporées, probablement à cause du réchauffement climatique, et que même notre laïcité "fout le camp" puisqu'une religion peut imposer ses lois, ses principes, son désordre et sa barbarie.

Le réveillon du nouvel an, ce passage d'une année à l'autre qui était un signal de joie, où l'on s'embrassait joyeusement, où l'on trinquait au bonheur, en éclatant de rires heureux, et bien ces réveillons sont devenus le jouet d'individus, de voyous, qui nous le refusent, qui nous le ravissent, pour en faire des nuits de peur, d'incendies, de troubles, d'agressions. Des nuits d'émeutes.

Nos forces de l'ordre sont impuissantes à le maintenir. Elles sont débordées, défaites, insultées, caillassées.

Sur la Côte d'Azur, à Cannes, ville où, jusqu'à aujourd'hui, il ne se passait presque rien de grave, où le seul événement international était le festival du film, oui à Cannes, et cela paraît difficile à croire, des bandes de voyous "adolescents" ont attaqué le commissariat de police du quartier de Ranguin, à La Bocca, jetant des dizaines de mortiers de grosses tailles et des fumigènes.

Fort heureusement, nous dit-on, "Il n'y a eu aucun blessé parmi les fauteurs de troubles". Ouf ! On respire, n a pu craindre une seconde que l'un de ces voyous ait été légèrement blessé.

Deux mineurs ont été cependant interpellés et ils devront s'expliquer sur leurs agissements : ils tremblent de peur ces "ados", devant les terribles sanctions qui les attendent.

Un seul véhicule a été incendié dans ce secteur "grâce à la très forte mobilisation des services de sécurité", ce qui a permis de limiter les débordements de ce type. Ouf ! On respire encore un bon coup, on l'a échappé belle !

A Limoges, dans la Vienne, ces débordements n'ont pas pu être limités. Bilan 36 voitures brûlées, dans la nuit de la Saint-Sylvestre, entre 2 h 30 et 4h du matin, essentiellement dans des quartiers sensibles comme La Bastide et le Val de l'Aurence, et d'en d'autres quartiers qui ne l'étaient pas encore (sensibles), mais qui vont le devenir, comme Les Portes Ferrées et la rue Sainte-Claire.

Les pompiers ont essuyé des tirs de projectiles mais, fort heureusement, la préfecture condamne très fermement ces actes et indique que "tout est mis en œuvre pour retrouver ces bandes d'individus".

Mais Limoges a été largement battue par les bandes de Besançon, dans le Doubs : bilan 127 voitures incendiées, directement à La Fourrière, ce mardi 31 décembre. C'était tellement plus facile, elles étaient groupées mais, bien plus grave, dans le parking souterrain "Cassin", du quartier Planoise, c'est la zone commerciale qui n'a pas échappé aux réjouissances de ces "jeunes effrontés".

Qu'importe si les commerces vont rester fermer pour tout nettoyer mais, heureusement, les fumées dégagées n'étaient pas toxique.

Comme l'a déclaré un riverain de la place Cassin : "La Planoise, c'est tous les trafics, les armes, les drogues, il faudrait arrêter ça". Peut-être que le ministre de l'Intérieur l'entendra !

Carpentras, Orange, tout le Vaucluse n'a pas échappé "aux feux de la Saint-Sylvestre" et à quelques jets de cailloux sur les policiers et les pompiers. Cerises sur le gâteau en quelques sortes !

Dans la Loire, les autorités n'ont pas encore comptabilisé le nombre de véhicules incendiés, mais une famille de cinq personnes, dont trois enfants, a du être évacuée.

A Montpellier, dans l'Hérault, ce sont des tirs de "Kalachnikov" et quelques agressions aux couteaux, dans le quartier de La Paillade, près de la tour d'Assas, et dans le quartier de La Mosson, près de l'avenue de Barcelone.

Les policiers ont pris en chasse trois voitures, dont une "Audi", mais pas d'armes à l'intérieur et les individus relâchés.

Strasbourg a terminé en tête ce championnat des voitures incendiées : au moins 220 véhicules et les pompiers violemment agressés par des bandes de voyous, âgés quelquefois de 10 et 12 ans.

Des policiers blessés dans des guet-apens et des tirs de mortier, des abribus brisés et plus d'une quarantaine d'interpellations. Deux fois plus qu'en 2018.

Dans le quartier Neuhof les policiers insultés.

Nantes, avec seulement 7 voitures incendiées, ne joue pas dans la cour des grands. Tout comme Vénissieux avec sa douzaine de véhicules, ou Bordeaux, Toulouse, Grenoble et Nice et son "Ariane" (Ce n'est pas la marque d'une voiture).

J'arrête là ce triste bilan de cette nuit de réveillon, de joie, de fête.

Ah comme elle était belle, la France, dans la première moitié du XXe siècle, elle éclairait le monde...mais pas de la même manière !