L’association professionnelle de la « Guardia Civil » (JUCIL) a adressé une lettre ouverte au président Pedro Sanchez (Psoe – parti socialiste espagnol) afin de s’opposer au pacte conclu avec les indépendantistes catalans et les nationalistes basques.
En effet, il est intéressant de souligner que c’est grâce à l’abstention de ces micro-partis indépendantistes et nationalistes que Pedro Sanchez a pu s’installer au pouvoir (pour combien de temps ?) avec une seule voix de majorité, selon le processus électoral espagnol de la majorité sur un seul tour.
L’association de la « Guardia Civil » a tenu à lui rappeler que c’est grâce au PSOE, à l’époque dirigé par le président Zapatero et le ministre Rubalcaba, que le groupe terroriste ETA avait été défait.
La Guardia Civil » entend défendre les hommes et les femmes, ainsi que leurs compagnons d’armes, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, et nombreux leur propre vie, en luttant pour la liberté contre les assassins.
L’association a tenu également à rappeler, au président Pedro Sanchez, que l’ETA n’a toujours pas été vaincu totalement et qu’il y a encore 300 meurtres non résolus.
Et que si l’ETA a était défait c’est grâce à l’état de droit du mandat constitutionnel du peuple espagnol et par la « Guardia Civil », la police nationale et les services du renseignement.
Pour les partis nationalistes et indépendantistes l’ennemi principal est la « Guardia Civil » qui, en tant qu’institution nationale est garante des droits et des libertés des citoyens. Métier qu’elle exerce depuis 175 ans et qu’elle est l’institution la plus appréciée par les espagnols, année après année.
En union totale avec la police nationale, la JUCIL réclame la démission du ministre de l’Intérieur en fonction, D. Fernando Grande-Marlaska, ainsi que celle du directeur général de la « Guardia Civil », D. Félix Azon, qui ne servent pas la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez est dénoncé pour crime de haute trahison pour avoir attaqué l’Espagne et le roi Felipe VI, puisqu’il n’a pas hésité à s’entendre avec les ennemis de l’Espagne.
Lors de la cérémonie des « Pâques militaires », qui s’est déroulée au Palais Royal, le roi Felipe VI a déclaré : « Garantir la liberté et la sécurité des espagnols est une mission fondamentale pour le développement et le bien-être de notre pays. »
Le monarque a félicité les militaires « pour avoir défendu la constitution », puis il a conclu en demandant à toutes les personnes présentes « unies dans l’esprit de service et d’engagement permanent envers le pays, pour les valeurs constitutionnelles et les valeurs morales et civiques qui émanent de l’ordonnance royale », de crier « Vive l’Espagne ».
Le roi a tenu a souligné la loyauté de la « Guardia Civil » et son attachement à l’état de droit.

Une sorte d’avertissement à tous ceux (catalans et basques) qui auraient tendance à l’oublier !