
Si l’Europe et la France ne s’en souviennent pas, pour les espagnols ce sont par des jours de fêtes que sont célébrées les victoires de « Los cristianos » contre « Los moros » et elles ont une résonance toute particulière en cette première semaine de chaque nouvelle année car il s’agit de rendre un vibrant hommage national à « La Reconquista ».
En effet, c’est le 2 janvier 1492 que les troupes de Ferdinand II d’Aragon et d’Isabelle de Castille reprennent la capitale, Grenade, aux « Maures ».
C’est la fin d’El Andalus, de la dernière enclave musulmane en Europe, et le début d’une ère nouvelle de liberté dans la foi catholique.
Le sultan Mohammed XII, dernier roi musulman de la dynastie nasride, s’incline et cela met fin à 781 année d’occupation musulmane en Espagne.
59 années de combats acharnés pour rendre le pays aux « Rois catholiques » depuis la première victoire des armées des Asturies, lors de la bataille de Cavadonga, en 722.
A l’exception du Portugal, la péninsule ibérique est désormais libre, et cela à la très grande satisfaction du pape Alexandre VI Borgia qui, lui, n’ouvrait pas les bras à l’invasion musulmane, bien au contraire, comme certains de ses successeurs et notamment celui qui occupe le trône actuellement.
En France on ne rend jamais un hommage national pour fêter les victoires de nos patriotes face à ces mêmes « Berbères islamisés ».
Il serait même impensable de seulement y penser car jamais la communauté musulmane n’accepterait de s’y associer, même d’une manière festive, et cela se terminerait par des affrontements imprévisibles.
Et pourtant, à l’époque nous l’avons « échappée belle » car l’occupation du sol était bien proche et de durs combats furent nécessaires pour la repousser.
Il n’est pas dans nos intentions de « raconter » l’Histoire, mais dès les premières batailles, en 721 à Toulouse, contre les sarrasins, le pillage de l’Aquitaine, puis la victoire de la coalition des Francs et des Burgondes, sous le commandement de Charles « dit Martel » et les Vascons du Duc Eudes, vers 732 entre Tours et Poitiers, sur Abd-al-Rahman, chef de l’armée omeyyade, puis la défaite définitive à Narbonne, en 759 par Pépin « dit le Bref », fils de Charles, qui mit en déroute les bandes de berbères islamisés, qui quittèrent le pays en emportant plus de quarante mille esclaves outre-Pyrénées.
Ce furent les derniers combats de l’Europe chrétienne face aux musulmans.
Pour Adolf Hitler, en 1942 : « Il aurait mieux fallu que l’islam triomphe car cette religion récupère l’héroïsme et promet au guerrier les joies du septième ciel. ».
Hitler considéraient les musulmans comme ses alliés dans sa lutte contre le judaïsme mondial.
Les Arabes ont retenu la leçon. Ils ont compris que la conquête de l’Europe était impossible par les armes et par la force.
Seuls la Turquie et l’Iran peuvent encore le croire mais ils s’illusionnent.
La stratégie a changé, a évolué, et c’est par l’immersion dans tous les rouages de nos nations qu’ils espèrent y parvenir et cela semble être particulièrement efficace.
En Espagne justement, le principal parti communautaire musulman réclame le « Droit à la nationalité espagnole » pour tous les « descendants » de l’invasion « Al Andalus » et l’arrivée au gouvernement du parti d’extrême gauche « Podemos » (qui milite fortement pour l’interdiction de ces fêtes traditionnelles opposant « Los Moros » aux « Cristianos ») et la conservation du pouvoir par les "socialistes", grâce à l'appui des élus indépendantistes catalans, est un sérieux atout pour leurs exigences.
Mais si l’Espagne reste, et restera encore longtemps, une république plus catholique que laïque, la France, restera-t-elle encore longtemps une république plus laïque que musulmane ?