Le constat est pourtant simple : Il n’y a pas d’acheteurs quand il n’y a pas de vendeurs. Si les négriers « blancs » se rendaient dans les ports d’Afrique pour acheter des esclaves « noirs », c’est parce que les chefs de tribus « noirs » vendaient leur jeunesse, transporté dans des conditions épouvantables jusqu’aux bateaux par des caravanes organisées par les Arabes, en ce qui concerne l’Afrique subsaharienne.
Certains vont me répondre : s’il n’y avait pas des acheteurs, il n’y aurait pas des vendeurs et c’est également vrai, mais, dans ce cas, cette jeunesse n’avait qu’une espérance de vie très limitée, à cause des guerres tribales, de la famine et des épidémies, alors que des millions d’esclaves sont devenus des « hommes libres » et, depuis des décennies, leurs descendants des citoyens libres de leurs pays.
Les citoyens français, d’origine africaine, qui vivent en France, n’ont jamais été des descendants d’esclaves. Ils sont venus volontairement, légalement ou illégalement, et n’ont aucune légitimité à exiger « repentance » : est-ce que nous exigeons « repentance » pour les millions d’esclaves « blancs » vendus et disparus en Afrique-du-Nord, jusqu’en 1830, et dont il n’existe aucune descendance, pour les raisons que l’on sait ?
Est-ce que les citoyens d’origine africaine se font entendre et se révoltent contre les ventes actuelles d’esclaves « noirs » sur les marchés de Libye, de Mauritanie et d’ailleurs ? Certainement pas et c’est désolant !
Ils préfèrent, c’est bien plus facile, s’attaquer aux statues, notamment celles de Colbert et de son « Code noir ».
Savent-ils que c’est grâce à ce « Code noir », à une époque ou l’esclavage était mondial, que les esclaves ont pu être quelque peu protégés, dans les territoires où ils proliféraient ?
En 1681, date d’élaboration de ce « Code noir », il n’y avait plus d’esclaves en France, ni blancs, ni noirs : l’émancipation de tous les « serfs » du domaine royal datait du 11 juillet 1315, et il s’agissait alors d’esclaves uniquement « blancs ».
L’édit élaboré en 1664, par Colbert, fut signé deux ans après sa mort par son fils, le Marquis de Seignelay, en 1685.
Et, dès la moitié du 17° siècle, toutes les populations des Caraïbes s’étaient vues reconnaître la nationalité française, avec les mêmes droits et honneurs que les Français d’origine.
Le « Code noir » appliquait aux enfants « noirs » ou « métis » les mêmes principes que pour le reste de la population française, avec cette différence : qu’en cas de mariage entre un homme esclave et une femme libre, c’est l’homme qui prenait la condition de la femme et devenait donc libre à son tour, et non l’inverse, comme cela se pratiquait dans le droit commun en vigueur à l’époque.
Les rédacteurs de ce « Code noir » pensaient que les « noirs » étaient des personnes humaines, dotés d’une âme et susceptibles de salut.
La disposition IX du code de 1685, déclare que « l’homme qui n’est point marié à une autre personne, durant son concubinage avec son esclave, l’épousera dans les formes observées par l’église et ladite esclave sera affranchie par ce moyen et ses enfants rendus libres et légitimes. »
Le « Code noir » avait pour unique but de réglementer un trafic jusque là pratiqué illégalement et de régler le statut des esclaves dans les colonies et cela pour le meilleur contrôle des activités, du commerce, et « pour le bien de l’ordre public ».
Si le « Code noir » fut aggravé par la suite, ce n’est plus la faute de Colbert mais, notamment, de Napoléon.
Il était interdit aux esclaves de pratiquer la foi protestante, selon le « Code noir », mais ils pouvaient témoigner, se marier, se plaindre et même posséder un « pécule ».
Car, et il ne faudrait pas l’oublier, à cette époque la France était chrétienne, et c’est la chrétienté qui ordonne l’égalité ontologique de tous les hommes, par-delà leurs conditions sociales et leurs races. La chrétienté prévoit le baptême, l’instruction et les mêmes pratiques et sacrements religieux pour tous les esclaves, afin qu’ils deviennent des hommes libres.
De ce fait, les esclaves obtiennent le droit de se reposer les dimanches et jours de fête, la possibilité de se marier solennellement à l’église, de bénéficier de l’instruction et d’être enterrés dans les cimetières.
C’est la religion musulmane et les islamistes qui ne reconnaissent aucun de ces droits aux esclaves et estiment « officieusement » comme légale la pratique de l’esclavage.
Si le « Code noir » devait être « honni », il devrait l’être par les juifs, car il obligeait qu’on les chasse des colonies dans un délai de trois mois, « sous peine de confiscations de corps et de bien » et ils étaient poursuivis comme « ennemis déclarés de la chrétienté.
Depuis des années, des millions d’africains ne sont plus esclaves, mais ils paient et risquent leur vie pour fuir les mêmes plaies de l’Afrique d’avant « la colonisation » : les guerres tribales, la famine, les épidémies et, aujourd’hui, les massacres quotidiens perpétrés par les terroristes islamistes. Sont-ils « libres » ?