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Cela fait des années que nous l’affirmons et cela a été confirmé bien des fois depuis et, aujourd’hui, une fois de plus, c’est le ministre grec des Migrations, Notis Mitakaris, qui l’annonce publiquement : « Nous disposons de témoignages et d’informations confirmés selon lesquels des ONG aident les demandeurs d’asile Somaliens à se rendre en Turquie et, de là, les aident à organiser leur traversée vers la Grèce, via des réseaux de trafics de migrants. Les migrants sont transportés vers les côtes turques, où les passeurs de migrants, toujours avec le soutien des ONG, les aident à entrer illégalement dans l’Union Européenne. Ces traversées devraient être empêchées par tous les moyens légaux. Nous ne voulons pas que notre pays devienne une passerelle vers l’Europe ».

On ne peut pas être plus clair !

Cette collaboration intéressée, entre les passeurs et les ONG, est le même processus qui intervient en Méditerranée, de la Libye vers Lampedusa, en Italie et vers l’Espagne, directement des enclaves de Ceuta et Melilla, au Maroc et, depuis quelques semaines, des côtes africaines vers les Iles Canaries, qui sont envahies à un point tel que les touristes abandonnent cette destination pourtant si prisée.

D’autre-part, ce ministre grec accuse la Turquie et les ONG « de contribuer à l’octroi de visas turcs à des migrants somaliens pour leur permettre de partir ensuite vers les îles grecques et l’Europe.

Concernant les Somaliens, un bureau de liaison turc à Mogadiscio facilite la délivrance de ces visas pour permettre de voyager vers la Turquie, sur la base de certificats et de documents fournis par des institutions financées directement par Ankara en Somalie.

Parmi ces institutions figurent un hôpital et une université à Mogadiscio, a précisé le ministre lors de sa conférence de presse.

Les autorités turques n’ont pas pour l’instant réagi à ces accusations.

Environ 300 Somaliens sont récemment arrivés en Turquie, selon le ministre grec des Migrations : « Quand les Somaliens arrivent par avion à Istanbul, ils sont transférés à bord de camionnettes dans des endroits particuliers de cette ville avant d’être conduits sur les côtes occidentales turques », a-t-il précisé.

Toujours selon Notis Mitarachi, « en Somalie, les autorités turques, dont le ministre de l’Education et d’autres ministères, encouragent l’immigration vers la Turquie. Il est évident que ces gens ne sont pas en risque en Turquie et ce pays pourrait leur octroyer l’asile. Il est inquiétant que la Turquie semble faciliter l’arrivée de ces migrants en leur octroyant des visas de voyage ».

Souvenons-nous que le 16 février 2019 ce sont les « passeurs », ces trafiquants d’êtres humains, qui dénonçaient l’ONG « Open Arms » de pratiquer ouvertement le trafic de migrants, photos à l’appui, prouvant que leur navire attendait les clandestins à la limite des eaux territoriales libyennes afin de les embarquer et les conduire vers Lampedusa, en Italie. Et cette dénonciation a provoqué la colère du fondateur d’Open Arms, l’espagnol Oscar Camps, qui ne pouvait plus exercer son fructueux commerce entre la Libye et les côtes italiennes et espagnoles. Il avait même osé comparer les tragédies quotidiennes en mer Méditerranée à l’holocauste, alors que son entreprise a été complice de la disparition de plusieurs milliers de migrants au cours de ces cinq dernières années.

Toujours en 2019, les ONG s’étaient élevées contre le Rwanda qui leur enlevait le pain de la bouche en accueillant 500 migrants détenus dans un camp en Libye, indiquant que le Rwanda violait constamment les droits de l’Homme, comme si le trafic d’êtres humains par ces mêmes ONG n’était pas une constante violation des droits de l’Homme, sous le silence complice des autorités européennes !

Qui finance ces ONG, en plus des subventions officielles offertes par les différents pays ?

Si le nom de Soros n’est pas réellement cité, puisque la transparence n’existe pas, tous les index se pointent vers sa fondation.

Ces ONG prennent en charge les embarcations, légères et incapables de parcourir sans d’énormes risques de si longues distances, dès leur sortie des eaux territoriales et les déposent à proximité des ports de débarquement, où les migrants clandestins arrivent à bord de leurs « pateras », en excellente forme physique.

C’est ce qui est constaté depuis quelques mois sur les côtes espagnoles et cela jusqu’à Valence, la province d’Alicante et vers le sud, jusqu’à la frontière portugaise.

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