« Ils meurent pour la France » mais doivent-ils pour cela être insultés ?
« Selon Afrique Média : les deux terroristes militaires français étaient « bourrés » dû aux fêtes et se sont tirés eux-mêmes dessus », voilà l’information qu’offre aux Français la LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine), qui ose même aller plus loin dans la provocation « La LDNA ne regrette pas la mort de ces militaires qui n’auraient pas dû protéger au Mali les intérêts économiques de la bourgeoisie criminelle française menée par Bolloré. »
Au nom de la liberté d’expression a-t-on le droit d’insulter ces deux malheureuses victimes, qui sont venus s’ajouter aux 53 précédentes ? Certes pas.
Et si même la LICRA réclame la dissolution de cette LDNA qu’attendez-vous vous prendre cette décision qui s’impose, Gérald Darmanin ?
Et je vais même plus loin, la dissolution n’est pas suffisante, elle doit être immédiatement suivie par l’expulsion des « Noirs Africains » étrangers, membres de cette Ligue, mais également par la « déchéance de nationalité » de ces « Noirs Africains » qui seraient français par naturalisation et leur expulsion vers leurs pays d’origines.
Il est bien plus facile de revendiquer et se révolter en France, parce que l’on n’y risque pas grand-chose plutôt que dans son propre pays où la sentence serait bien plus brutale.
Et pour ceux, membres de cette Ligue, qui seraient Français par « droit du sol », éloignement du territoire pour une durée déterminée et parfois même à perpétuité, selon la gravité des accusations.
Il faut que cela soit dit, mais qui aura le courage de le dire ?
Quand la racaille défie les lois, et n’a pas peur des forces de l’ordre, il ne peut y avoir aucune sécurité dans un pays.
Quand plus de 25 policiers et gendarmes sont blessés au cours de cette soirée de la Saint-Sylvestre.
Quand 861 voitures sont brûlées (Source « Europe 1 »), malgré la présence de 100.000 gendarmes et policiers sur le terrain (bien moins que fin 2019 avec ses 1457 véhicules incendiés mais pas grâce aux forces de l’ordre mais au couvre-feu et au mini-confinement).
Quand 2500 personnes se mettent hors la loi et que les gendarmes qui interviennent sont non seulement agressés et caillassé, comptabilise plusieurs blessés et assistent impuissants à l’incendie de leurs véhicules, et que cela se poursuit le lendemain.
C’est la preuve qu’un pays perd toutes ses valeurs, qu’il se détruit et, ce qui est encore plus grave, qu’il se prépare à des affrontements sanglants.
Et s’il n’y avait que les « Noirs Africains » ou les islamistes radicaux, les frères musulmans, à défier nos lois ! Mais il y a également de soi-disant « bons français » (et pour une fois je serai d’accord avec Houria Bouteldja, des « Indigènes de la république », en les nommant des « sous-chiens »), par exemple un Mathieu Rigouste qui se présente « comme militant anti-sécuritaire », mais aussi sociologue et essayiste, paraît-il ? Qui réclame une lutte populaire contre le système de domination et d’oppression, mais aussi contre la répression qui s’exerce contre l’immigration et les quartiers populaires (les zones de non-droit offertes aux délinquants et aux dealers), qu’il estime « être l’héritage colonial de la stratégie contre-insurrectionnelle de la police. » Ce qui explique les actions violentes des forces de l’ordre contre les manifestants « qui sont soumis aux mêmes violences qu’à l’époque coloniale ».
Ne vient-il pas de se manifester en présentant une projection nommée « Un seul héros le peuple », en référence au peuple algérien lors des manifestations de décembre 1960 qui, selon lui, ont été « un massacre d’Etat avec ses 260 morts, victimes de la police « et des européens » car, toujours selon lui, « Les Algériens ne pouvaient pas entrer dans un quartier européen sans prendre le risque de se faire tabasser, se faire tuer, face aux européens d’extrême droite. »
Sans doute n’a-t-il pas eu accès aux innombrables photos, publiées quotidiennement sur Facebook, qui montrent les « quartiers dits européens » où se mélangeaient, jusqu’à mars 1962, Algériens et Européens.
Mais, en revanche, il aurait eu accès à un certain nombre d’archives qui lui auraient permis de comprendre cette répression ? Nous avons pu constater qu’effectivement « il l’a bien comprise », avec les remerciements du FLN et de l’ALN.
Mathieu Rigouste a dû se régaler d’assister à « la violence policière » qui s’est déroulée lundi à Aulnay-sous-Bois, où cinq racailles ont tabassé deux braves flics. On admire le sang-froid des policiers, qui se sont laissés mettre au sol et prendre des coups de pieds et roués de coups sans réagir, et bien pas moi, j’eusse préféré que l’un d’eux sorte son arme de service et tire un coup en l’air pour assister à l’éparpillement en débandade de cette racaille.
La violence n’est plus du côté des forces de l’ordre, et c’est bien regrettable en certaines occasions, mais ces mêmes forces de l’ordre, gendarmes et policiers, ne doivent pas hésiter à défendre leurs vies, comme c’est souvent le cas : elles ont les armes pour cela et ne devraient pas avoir peur de s’en servir, après sommations d’usage, quand elles se trouvent en « état de légitime défense » !