Au Maroc, la détection des situations de danger ne mène pas automatiquement à une protection, en raison du manque de ressources disponibles et des mesures de suivi.
Il n’y a pas, au Maroc, à cause de ses normes culturelles et sociales, de consensus social sur le fait que les violences à l’égard des enfants constituent des violences de leurs droits, ce qui limite largement les possibilités de signalement.
La loi n’interdit pas les châtiments corporels qui demeurent un phénomène très répandu et normalisé dans le milieu familial, comme dans les institutions.
Donc, pour toutes ces raisons, il serait indispensable, selon l’UNICEF/France, de ne pas « renvoyer » vers le Maroc les mineurs isolés, non accompagnés, qui circulent en toute liberté et sans contrôle sur le territoire français : « Ils doivent rester en France » c’est la recommandation de l’UNICEF/France.
Vous avez bien lu, il s’agit du Maroc, ce pays tant prisé par les touristes du monde entier, par certains de nos élites, et qui est probablement l’un des pays d’Afrique parmi les plus civilisés, les plus sûrs, les plus instruits, dont les enfants et les étudiants scolarisés « légalement » en France, sont parmi les plus brillants depuis des décennies.
Qu’en est-il donc, selon l’UNICEF, de ces dizaines de milliers de mineurs isolés et non accompagnés, bien plus nombreux, qui circulent « illégalement » en France, originaires d’Algérie, de Tunisie, du Mali, du Sénégal et de bien d’autres pays africains, où les conditions de vie des enfants, des mineurs, sont Ô combien plus déplorables, plus atroces, que celles que l’UNICEF tente de démontrer en ce qui concerne le Royaume du Maroc ?
Qu’en est-il de ces mineurs soumis à « la charia » islamique, battus, fouettés, mains coupées pour les voleurs, lapidation pour les filles « trop émancipées » ? Qu’en est-il de ces mineurs qui ne deviendront jamais adultes, éliminés par les famines, les guerres intra-musulmanes ou tribales, le manque d’eau potable, les épidémies ? Que nous propose l’UNICEF/France ? Que nous les recueillons tous en France, ces quelques centaines de millions ?
Et que propose l’UNICEF/France pour ces quelques milliers de mineurs isolés délinquants qui terrorisent la France (environ 2000 selon les experts), volent, agressent, viols, assassinent, etc. doit-on également les « conserver chez nous », parce qu’ils risquent d’être davantage punis ou battus « chez eux » ?
L’UNICEF peut-elle comprendre que notre planète, hélas, n’est pas un lieu de vie idyllique et qu’il y a de part le monde une très forte majorité de pays où les enfants, où les mineurs, sont bien plus en danger que, par exemple, au Maroc, puisque c’est le pays dont il est question aujourd’hui !
Que l’UNICEF, dont la mission très louable est d’améliorer la condition de vie et la promotion des enfants dans notre monde, et l’on ne peut que la féliciter pour cette tâche très ingrate et sans fin, ne nous conseille pas de recueillir et de conserver tous les mineurs isolés de la Terre, qui ont le malheur de vivre dans ces pays car, dans un tel cas de figure, ce ne seront pas ces pays qui « se civiliseront », mais c’est nous « qui disparaîtrons » !