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Les organisateurs avaient prévenu : « Cette 46e cérémonie des « César » du cinéma français », présentée à la télévision ce dernier vendredi 12 mars, s’ouvrirait à la « diversité », elle permettrait de « favoriser » et de « distinguer » une certaine « communauté », non pas pour rendre hommage au « talent », ni aux prestations cinématographiques, de certains de ses membres, mais uniquement « à la couleur ».

Pour ces diverses raisons, qui n’ont rien à voir avec le mérite ou l’interprétation, le réalisateur-acteur Jean-Paul Zadi a été distingué « comme meilleur espoir masculin » pour son rôle dans « Tout simplement noir ».

Il aurait dû se contenter de ce titre inespéré, de rester « simplement noir »…et se taire, car « sa diversité » n’a guère besoin d’un « César » pour se distinguer, elle se distingue dans bien d’autres occasions.

Il est fort regrettable qu’à une époque où le cinéma va si mal, et que les salles sont fermées depuis des mois, que cette cérémonie cinématographique se soit transformée en soirée politique, à cause de ce Jean-Paul Zadi qui n’a pas pu s’empêcher d’évoquer, avec une haine certaine, le racisme et les violences policières : « J’ai envie de parler d’Adama Traoré, j’ai envie de parler de Michel Zecler », puis il a rendu hommage « A ceux qui ont ouvert la brèche avant lui » citant toutes les personnalités noires marquantes du cinéma français (Il aurait eu bien du mal à citer « toutes les personnalités marquantes du cinéma africain), enfin, pour faire bonne mesure, il s’est prononcé sur l’esclavage et a professé « ses envies de déboulonnage  : Aujourd’hui, dans l’espace public, certaines personnes qui ont activement participé aux crimes contre l’humanité (l’esclavage) sont glorifiées par des statues ».

Zadi craint que son « humanité », qu’il vient de démontrer, soit niée par l’existence même de ces statues.

Est-il conscient que, sans les personnalités glorifiées par ces statues, il ne serait pas sur scène, ce vendredi, pour recevoir ce « cadeau » et « réciter sa haine » ? Si ses ascendants n’avaient pas été « vendus » par un « roitelet noir », transportés dans des conditions abominables par des caravanes d’Arabes, puis vendus à des « négriers » blancs, et, enfin, exploités dans des pays plus civilisés où, malgré leur condition d’esclaves, ils ont pu « vivre et se développer » alors que, si cela n’avait pas existé, on n’entendrait même pas « leurs voix », ils seraient restés dans leurs brousses, leurs guerres tribales, leurs épidémies ancestrales et, qu’aujourd’hui, ils paient et risquent quotidiennement leur vie, pour parvenir à pénétrer dans ces mêmes pays « qui avaient acheté leurs ascendants » et que certains pays musulmans continuent à les réduire en esclavage, sans qu’on entende même pas « leurs voix » civilisées.

Cerise sur le gâteau, il en fallait une dans cette soirée « mémorable », la prestation ridicule (ce qui n’est guère étonnant) d’une Corinne Masiero qui, dans une série où elle incarne « un officier » de gendarmerie « Capitaine Marleau », qui est une offense pour ces gendarmes « qui risquent leur vie pour protéger les nôtres », n’a pu s’empêcher d’offrir un spectacle affligeant en se déshabillant intégralement sur scène et se recouvrir de faux sang.

Pour employer « son vocabulaire » dans cette même série « c’était franchement « dégueu et peu ragoutant » !

 

 

 

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