Les associations islamistes affiliées aux Frères musulmans, ont bénéficiées de très importantes, et inattendues, subventions publiques, d’un montant estimé à plus de 64 millions d’euros, offertes par la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe, depuis 2007.
Il s’agit d’un décompte établi par Global Watch Analysis, recoupant les différents chiffres évoqués par des députés européens avec les données de l’European Commission Financial Transparency System (ECFTS).
Une estimation à minima qui ne recouvre, en réalité, que la partie émergée de l’iceberg. Car la transparence n’est pas de mise au sein des instances européennes et encore moins chez les associations bénéficiaires.
En tête des organisations islamistes qui reçoivent des subventions européennes, trois types d’associations : les ONG humanitaires islamistes, telles que Islamic Relief (IR) ou Islamic Human Rights Commission (IHRC) ; les fédérations d’associations de jeunes ou de femmes, comme le Forum of European Muslim Young & Student Organisations (FEMYSO) ou l’European Forum of Muslim Women (EFOMW) ; les organismes communautaires qui mènent un ‘‘djihad juridique’’ contre les adversaires de l’islamisme – selon l’expression de Fadila Maaroufi, la fondatrice de l’Observatoire des Fondamentalismes à Bruxelles -, à l’instar du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) et son avatar belge (CCIB).
Toutes ces associations ont pour point commun une filiation avérée à la Federation of Islamic Organisations in Europe (FIOE), la structure suprême qui chapeaute les tentacules des Frères musulmans à l’échelle pan-européenne. (Source : Fdesouche).
Ces associations mettent cette filiation en doute mais j’ai une fâcheuse tendance à toujours me méfier lorsque subitement les loups deviennent des agneaux.
Je conserve toujours le souvenir de ce conte populaire, plein de réalités quotidiennes qu’est « Le petit chaperon rouge » et de cette fable, très actuelle, « Le loup et l’agneau » de Jean de la Fontaine.
J’imagine toujours derrières les belles phrases des « bonimenteurs » de boulevards l’objectif unique recherché de « faire payer » le badaud qui l’écoute.
Ainsi, par exemple, l’UOIF (Union des Organisations Islamistes de France), qui était, jusqu’à il y a très peu de temps, très proche des Frères Musulmans et du salafisme, a pris la courageuse décision de changer de nom et de redevenir le MF (Musulmans de France).
Mais, apparemment, il n’y a pas que le nom qui a changé, le discours également, en tous les cas le texte et la parole quant à l’idéologie qui peut l’affirmer ?
Pas moi et ce ne sont pas les discours lénifiants de son président, Amar Lasfar, qui me feront adhérer à cette nouvelle stratégie.
Il m’est difficile d’oublier ses anciens discours, à l’époque très récente où il défendait « l’islam EN France » contre « l’islam DE France », dont il est devenu le leader incontesté et, probablement, le plus écouté par le président de la République, avec son nouveau/ancien parti.
N’a-t-il pas pris le soin, au passage du témoin, de rejeter aux « oubliettes » et la Fondation de l’Islam de France (qui ne sert, selon lui, et selon nous également, à rien !) et le CFCM, dont son parti, le MF, n’est plus membre, ainsi que la Grande Mosquée de Paris.
Il n’empêche que ce nouveau « Rassemblement du RAMF » me laisse un arrière-goût de méfiance car, je me méfie toujours de qui est l’ennemi : « L’ennemi n’est pas celui qui te fait face, l’épée à la main, cet ennemi tu le connais. Le véritable ennemi c’est celui qui est à côté de toi, le couteau dans le dos ». Cela remonte aux évènements d’Algérie, confirmé par certains « faits divers » récents, sans oublier les attentats.
Tout de même, Amar Lasfar n’avait pu s’empêcher de stigmatiser les 100 signataires de la tribune pour le séparatisme islamiste.
« Un texte aux relents nauséabonds, signé par des personnes qui veulent créer les conditions d’une ségrégation d’un climat comme celui des années 30 dans notre pays et qui présente l’islam comme un éternel problème pour la République française. »
Qu’Amar Lasfar me permette de lui signaler que, contrairement à ce qu’il affirme, « l’islam n’a pas été un « éternel problème », il est devenu un « actuel problème » pour la République Française et pour les Français.
Amar Lasfar, ce qui pose problème c’est le terrorisme islamiste et si tous les musulmans ne sont pas des terroristes (fort heureusement pour nous !) tous les terroristes sont musulmans et j’aimerais bien connaître le pourcentage de musulmans parmi les 19743 « Fichés S » ?
C’est là que se situe NOTRE problème et c’est là que devrait se situer VOTRE problème !