Bérangère Couillard, ministre de la transition écologique, voulait à tout prix que Jordan Bardella avoue être un partisan de la peine de mort alors qu’il s’efforçait de le nier…on se demande bien pourquoi ! Et Dupont-Moretti saute sur l’occasion pour affirmer que Marine Le Pen, et le RN, serait également pour le rétablissement de la peine capitale.
Pourquoi ne pas poser cette question aux Français ? Parce que le résultat vous inquiète.
Le 20 janvier 2020, France 2 nous présentait le film « Flic tout simplement », qui relatait en détails l’horrible affaire du « tueur de l’Est parisien », Guy Georges, de son vrai nom Rampillon, cet antillais de 22 ans, né le 15 octobre 1962 à Vitry-le-François, condamné par la Cour d’Assises de Paris, le 5 avril 2001, à la prison à perpétuité, assortie d’une peine de sureté de 22 ans, pour l’assassinat et le viol sadique de sept jeunes femmes, alors qu’il en avait agressé 21.
Cet individu, que l’on peut difficilement appeler un être humain, pouvait éventuellement être remis en liberté au cours de l’année 2020.
Décision peu envisageable et, effectivement, la décision fut prise de le « conserver » en prison. Une pétition contre cette possible remise en liberté avait alors circulé car il n’aurait eu que 58 ans en 2020 : Peut-être quelques vies de sauvées ? Mais qui peut être certain qu’il y restera jusqu’à sa mort ?
(C’est suite à cette horrible affaire criminelle qu’a été créé le fichier ADN des délinquants sexuels, entre autres, qui a permis de résoudre des dizaines de milliers de crimes.)
Quel rapport, me direz-vous, entre ces deux informations ?
C’est grâce à M. Badinter que ce « monstre » pourrait un jour retrouver sa liberté, c’est grâce à M. Badinter qu’il n’a pas été condamné à la peine capitale, qu’il méritait cent fois. C’est grâce à l’abolition de la peine de mort imposée par M. Badinter que Guy Georges a sauvé sa tête ainsi que d’autres prédateurs qui méritaient, oh combien ! D’être « éliminés ».
Cette peine de mort qui a été appliqué souvent, et sans discernement, sur des êtres humains qui ne la méritait certes pas : je n’en veux pour preuve, par exemple, l’assassinat de Jean Bastien-Thiry, qui n’avait pas une goutte de sang sur les mains, mais cette peine de mort qui permettrait de débarrasser notre société de certains criminels qui ne méritent en rien notre pitié, des tueurs en série, des assassins d’enfants, des récidivistes de crimes de sang, des crimes contre l’humanité, des terroristes meurtriers d’innocents, et j’en passe, si elle était appliquée avec discernement. Et, oui j’ose le dire, « avec humanité » grâce à une simple injection.
Et si on se refuse de l’appliquer, par humanisme paraît-il ! Alors que l’on éloigne définitivement ces « monstres » de notre pays en les « reléguant » définitivement vers des bagnes, comme cela se pratiquait quand notre humanisme ne piétinait pas le droit à notre sécurité et quand « les droits de l’homme » protégeaient d’abord l’innocent, la victime, avant le coupable !