Une statue du général Bigeard sera inaugurée à Toul (Meurthe-et-Moselle) au mois de juin prochain. Cela a été confirmé par le maire Alde Harmand qui a affirmé « qu’il ne reviendra pas sur cette décision », votée par le conseil municipal et soutenue par Anne-Marie Quenette, promotrice de ce projet de la fondation Bigeard « et cela malgré l’opposition d’un collectif animé par la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) qui a appelé « au secours » ces deux soi-disant historiens des guerres coloniales, en général, et de la guerre d’Algérie en particulier : Alain Ruscio et Fabrice Riceputi.
Nous avons à plusieurs reprises écrit ce que nous pensions de ces deux gauchistes qui, ni l’un ni l’autre, n’ont bien entendu rien connu de la guerre d’Algérie. Le premier, né en 1947, et le second en 1958, et ce qu’ils racontent ils ne l’ont appris qu’en parcourant les pages de livres écrits par des historiens gauchistes ou des porteurs de valises pour le FLN et l’ALN, et des traîtres.
Ces deux pseudo-historiens tiendront une conférence à Toul, le 26 mars « sur le rôle de Marcel Bigeard dans la guerre d’Algérie ». Il ne manquerait plus à leurs côtés que Benjamin Stora afin de compléter ce trio d’ignorants.
Que savent-ils du rôle de Bigeard durant la guerre d’Algérie : qu’il a été l’un des plus glorieux officiers de l’armée française (et qu’il n’avait pas attendu l’Algérie pour l’être). Que l’on a placé sous ses ordres quelques 200 jeunes appelés, réfractaires gauchistes, qui refusaient de partir et qui, après trois mois d’instruction, sont devenus les meilleurs éléments des « Paras » de Bigeard.
À l’époque, le colonel Bigeard a-t-il participé à des « tortures » ? Je l’ignore mais, si c’est le cas, c’est qu’il devait le faire.
D’où sortent ces Ruscio, Riceputi ou Stora ? De quelles planètes débarquent-ils ? Comment peuvent-ils ignorer que la torture a toujours existé, qu’elle existe et qu’elle existera, dans toutes les armées du monde ? Elle est même indispensable, quand elle est pratiquée intelligemment, pour sauver des milliers de vies d’innocents.
Je ne sais pas si ces « ignorants » ont des enfants, s’ils sont pères de famille, mais j’aimerais qu’ils répondent à cette question : « Si leurs enfants étaient kidnappés par des terroristes et destinés à être tués dans les 48 heures et qu’ils avaient « sous la main » l’un de ces terroristes, ne le tortureraient-ils pas pour savoir où se trouvent leurs enfants et tenter de leur sauver la vie, avant l’échéance fatale ? »
S’ils ne le faisaient pas, ce seraient des « monstres ».
Alors que j’étais journaliste à « La Dépêche d’Algérie », en 1957, j’ai assisté à l’arrestation d’un terroriste qui transportait trois bombes dans le coffre de sa voiture. L’un des emplacements était vide, donc la bombe venait d’être posée quelque part. Pensez-vous qu’il allait nous informer sur l’endroit où elle devait exploser « si nous le lui demandions gentiment ? ». Bien sûr que non. Après dix minutes, les « Paras » de Massu savaient qu’elle allait exploser dans une école maternelle de la rue Clauzel. Quelques dizaines d’enfants ont ainsi été sauvés d’une mort certaine : les nôtres, les vôtres peut-être demain. Ne fallait-il pas torturer ce terroriste ?
Des terroristes se sont très souvent « mis à table » avant même d’être torturés, uniquement par peur de la torture. Ce fut le cas de Yacef Saadi, le responsable du FLN de la Casbah d’Alger, qui indiquera tous les lieux de fabrication des bombes et de dépôts des armes. Cela ne l’empêchera pas de poursuivre une carrière politique « au plus haut niveau de l’État ».
Alors, messieurs Ruscio, Riceputi, Stora et compagnie, poursuivez tranquillement vos écritures, douillettement dans vos salons et, pour changer de registre, parlez-nous des « tortures » de nos ennemis et laissez faire la guerre à notre armée !