
Cette analyse est fausse, ce sont des malades mentaux qui commettent ces tueries et, pour les commettre, ils n’auraient aucune difficulté pour se procurer les armes nécessaires. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, de débat il n’y aura point, n’en déplaise à nos moralisateurs de pacotille, la possession et même le port d’armes sont autorisés, et même conseillés, par la Constitution américaine.
Mais au-delà du débat, qui est toujours remis sur le tapis à coups de statistiques, statistiques qui ne se prononcent jamais sur le nombre de vies sauvées grâce justement à la possession d’une arme à feu.
Aux USA, il y bien moins d’intrusions dans les domiciles, les villas et les commerces qu’en France notamment, par nombre d’habitants, et les agressions y sont moins nombreuses. Pourquoi ?
Parce que les malfaiteurs, les agresseurs se méfient justement des résidents, des commerçants armés, et même des témoins éventuels, et ils ont bien raison car ceux-ci n’hésiteront pas à les flinguer.
Car aux USA, ce n’est pas du tout comme en France, les agressés ne sont pas inquiétés, ni poursuivis, ni jugés, ni condamnés, mais plutôt félicités de s’être défendus !
La justice française, nous l’avons constaté à maintes reprises, frappera plus fort la victime que le malfaiteur, la racaille, à qui elle découvrira toujours une circonstance atténuante.
La possession d’une arme à feu ne signifie nullement l’intention d’un passage à l’acte. D’autant plus que celui qui a l’intention de tuer n’aura aucune peine à s’en procurer une !
La différence entre posséder une arme pour se défendre, défendre le siens et ses biens, et posséder une arme pour tuer est fondamentale. Chez nous, en France, ceux qui possèdent une arme illégale sont ceux qui tuent !
Si demain j’avais le désir de trucider une bonne douzaine d’individus, quelque part en France, je n’aurais aucune difficulté à me procurer une Kalachnikov pour moins de 1500 euros. Ne sont-elles pas pratiquement en vente libre, aussi bien à Paris qu’à Lyon ou à Marseille ?
Et en France ?
Les homicides sont en augmentation aussi bien en Guyane française qu’en Guadeloupe française. Sans comptabiliser les îles de Mayotte et La Martinique qui ne sont pas loin de ces mêmes chiffres. Marseille (qui cette année 2024 bat tous les records), le Sud de la métropole et les banlieues parisiennes ne sont pas très loin derrière.
Avec plus de 3000 homicides, en France, pour 66 millions d’habitants, nous ne sommes donc pas très éloignés, par million d’habitants, des États-Unis.
Et tous ces homicides alors que la vente d’armes est interdite (pour les citoyens honnêtes bien entendu !). Est-ce que cette interdiction, décidée il y a des décennies, empêche les exécutions, les meurtres ? Non bien sûr, on peut le constater !
Il est nécessaire de relativiser cette vision abstraite des faits que l’on veut nous imposer !
La Suisse, où la vente d’armes est relativement autorisée, ne comptabilise que 45 homicides pour 8 millions d’habitants… autant que la Guyane ou que la Guadeloupe qui comptabilisent chacune moins de 400.000 habitants. C’est un exemple incontestable !
Y aurait-il plus d’homicides en France si la vente d’armes était autorisée pour tout citoyen doté d’un casier judiciaire vierge ? Peut-être, mais parmi les victimes, on comptabiliserait certainement davantage de délinquants et moins d’innocents !
À la condition certes que ceux qui se protègent ne soient pas condamnés… quand il y a légitime défense !
Manuel Gomez pour Dreuz.info.