Gaîté Lyrique : les Français qui soutiennent les migrants me révoltent

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Il est prouvé que certaines ONG sont complices des passeurs de migrants. Il est prouvé que des associations se servent des migrants pour se servir largement des subventions accordées par nos gouvernements et payées par nos impôts et ce sont ces mêmes associations pro-migrants qui foutent la merde dans tout le pays.

Ce ne sont pas les migrants qui sont responsables. Si j’étais africain ou algérien, je serais le premier à vouloir quitter la misère de mon pays, la corruption, les massacres, les épidémies, etc. pour tenter par tous les moyens à rejoindre la France, ou l’Europe, en risquant même ma vie, quitte à périr en mer.

Qui peut croire qu’il s’agit d’une croisière touristique que de quitter les côtes africaines sur une embarcation de fortune pour tenter d’atteindre les Iles Canaries à 1500 kilomètres (presque deux fois la Méditerranée) ? Qui peut croire qu’il s’agit d’un voyage agréable que de traverser le désert saharien pour atteindre la frontière algérienne et être refoulé manu militari, sans eau ni nourriture, vers le village le plus proche, à plus de 15 kilomètres et sous 50°, avec une chance sur deux de ne pas l’atteindre ?

Ce qui me révolte, ce qui m’écœure, ce sont tous ces patriotes, ces humanistes qui se servent de la misère de dizaines de milliers de ces courageux qui n’hésitent pas à risquer leur vie, espérant trouver le bonheur chez nous, et servent en fait d’appâts à ces exploiteurs de la misère humaine.

Dans les manifestations actuelles de soutien aux migrants expulsés de la Gaîté Lyrique, ce qui me révolte, c’est la présence de ces quelques centaines de Français qui se disent leurs protecteurs mais ne voudraient surtout pas les voir près de chez eux.

Remettre en état de fonctionner ce théâtre, après ces quelques mois d’occupation illégale – mais autorisée par la Mairie de Paris – coûtera bien plus cher que de préparer un de ces nombreux bâtiments inoccupés de la périphérie parisienne pour les recevoir.

Mais il est évident que l’affiche médiatique serait bien moins spectaculaire.

Puisqu’il est question de spectacle : on aurait souhaité savoir ce que pensaient les artistes de l’occupation illégale de ce théâtre.