
De récents sondages interpellent les politiques, les médias et les citoyens Français : il s’agissait de savoir ce que pensaient d’une part les musulmans de la compatibilité de leur religion avec notre laïcité et d’autre part l’ensemble des élèves, de 3e jusqu’à Terminale, des religions et de la laïcité en relation avec leurs parcours scolaire.
Ce sondage, réclamé par la fondation Jean Jaurès, nous apprend que « 74 % des jeunes musulmans de moins de 25 ans considèrent que l’islam doit passer avant la République, pour 25 % seulement pour les plus de 35 ans ».
Egalement que « 61 % des musulmans français affirment que l’islam est la seule vraie religion ».
Et, enfin, que « 45 % des Français-musulmans de moins de 25 ans pensent que l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française ».
Entre 2011 et 2024 le pourcentage des Français musulmans qui pensent « que la laïcité doit s’adapter à l’islam est passé de 29 % à 50 % ».
Entre 2011 et 2024, « sur l’interdiction du port du voile par les musulmanes », les avis des musulmans ont également évolué dans la mauvaise direction :
2011 – c’est une bonne chose 60 % – 2024 : 20 %
2011 – c’est une mauvaise chose 33 % – 2024 : 70 %
2011 – ne se prononcent pas 7 % – 2024 : 10 %
Un sondage organisé par Cnesco sur la laïcité et les religions au sein de l’école et dans la société nous offre le constat suivant : les règles de vie prescrites par la religion sont plus importantes que les lois de la République.
Ce même sondage affirme que les élèves issus de l’immigration sont le plus souvent d’accord avec le fait que les responsables religieux doivent avoir plus de pouvoir au sein de la société, et que les règles de vie prescrites par la religion sont plus importantes que les Lois de la République.
Je disais donc que la société française (politiques, médias, citoyens) s’étonnait de ces résultats, il est vrai surprenants pour tous ceux qui préfèrent ne pas entendre, ne pas voir, ne rien dire, mais il est un exemple historique qui explique parfaitement de tels résultats : l’esclavage blanc en Algérie, à l’époque ottomane, entre le 16e et le début du 19e siècle.
Sur les centaines de milliers d’esclaves européens vendus sur le marché d’Alger, la très grande majorité venait de villages et de petites villes situés près des côtes méditerranéennes, en Espagne, Italie, France, îles Baléares et Corse. Il y en a même eu quelques milliers venus de bien plus loin, par exemple d’Islande, de Hollande, du Danemark, etc. bien que cela soit peu connu.
Or, ces malheureux réduits à l’esclavage, notamment ces derniers (les nordiques) étaient bien souvent éblouis par le climat, la richesse et la beauté du site, en comparaison des pauvres et tristes sites où ils avaient vécu jusqu’alors.
Après une longue période de souffrance et d’atrocités, quelquefois plusieurs années, nombreux furent ceux et celles qui se convertirent à la religion musulmane afin d’accéder à une vie meilleure, surtout les enfants esclaves, séparés de leurs parents, qui furent pris en main et convertis dès leur plus jeune âge.
Cela pour expliquer que, quand l’environnement change, les mentalités changent également, et que l’on s’adapte, de gré ou de force, à l’environnement qui nous domine afin d’atténuer les affrontements.
N’est-ce pas, au regard des sondages cités plus haut, ce qui, insidieusement, se produit en France et probablement dans certains pays d’Europe : puisque la religion musulmane s’impose de plus en plus, et que rien n’est entrepris pour qu’elle cesse de dominer, bien au contraire, puisque la progression des migrants se poursuit inexorablement.
Dès lors il est plus facile, pour la jeunesse, de s’adapter et de pactiser avec ceux qui nous envahissent, plutôt que de les combattre en vain, puisque les politiques, les médias, la télé, les films nous y incitent et qu’ils sont vainqueurs sur le terrain, face à des forces de l’ordre impuissantes et une justice bien trop laxiste comme, hélas, nous ne pouvons que le constater quotidiennement.