/image%2F0848731%2F20151018%2Fob_3b80e9_p1060473-copie-2-copie.JPG)
Je ne sais pas si Coco Gauff a des ascendants issus de la période de l’esclavage, mais peu m’importe, mon propos est sans doute aussi valable pour cette talentueuse championne que pour bien d’autres championnes américaines de couleur.
Mes écrits sur l’esclavage sont connus de tous, ils étaient identiques lors des magnifiques victoires de Serena Williams, il y a quelques années, et la victoire de Coco Gauff à Roland-Garros ne peut que les confirmer.
Est-ce qu’une joueuse de tennis « africaine » a gagné un tournoi de Grand Chelem ? Jamais. Ni même arrivée ne serait-ce qu’une seule fois dans le dernier carré ? Et cette constatation est valable également pour les hommes.
Si l’esclavage « noir » n’avait jamais existé, tous ces champions américains, quelle que soit la discipline, n’auraient également « jamais existé ».
Si des millions de « Noirs » n’avaient pas été « achetés puis vendus », ce qui doit être considéré comme une abomination, jamais les descendants de ces malheureux esclaves n’auraient pu accéder à des pareils succès, à de pareilles prouesses.
Grâce à l’esclavage, des millions de « Noirs » ont pu accéder à une civilisation qui était impossible à obtenir « s’ils étaient restés chez eux », car « Ils » auraient disparu avant la trentaine pour causes de maladies, d’épidémies, de guerres ethniques et raciales ou victimes d’animaux sauvages.
Quelle belle image, quel beau symbole, que celui de Coco Gauff, la main droite sur le cœur et les larmes aux yeux, aux sons de l’hymne américain : ‘The star – Spangled Banner » !