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La torture ! Et si on en parlait…

Il s’agit avant tout de faire la différence entre la « torture » et la « question ».

Il ne s’agit pas de « questionner » un individu uniquement parce qu’il est notre ennemi, un terroriste, un criminel, celui-là il faut l’éliminer tout simplement, mais le « questionner » uniquement s’il y a un renseignement capital à tirer de lui, dans le but de sauver des vies humaines innocentes, qui valent bien davantage que la sienne, et cela grâce à ses aveux, arrachés de gré ou de force.

Député RBM, Gilbert Collard, invité par Jean-Jacques Bourdin, n’a pas hésité à sous entendre qu’elle devrait être pratiquée en certaines circonstances bien particulières. : « Lorsqu’on a la certitude que l’individu qu’on tient sait où est posée la bombe qui va tuer des innocents, il faut qu’il nous dise où elle est. »

Il parlait très certainement de la « question » et non de la « torture ».

La « question », pratiquée par toutes les armées du monde et, sous certaines formes, par toutes les polices du monde, a sauvé des dizaines de milliers de vies humaines.

Combien d’innocents ont été sauvés parce qu’on a su « arracher » à un terroriste le lieu où été stockés les explosifs, l’atelier où été fabriquées les bombes, l’endroit où il avait caché sa machine infernale.

Quelle armée au monde, quel régime, n'a pas questionné? Tous, sans exception.

Plaçons-nous dans le contexte actuel de menaces terroristes et des derniers attentats qui ont «ensanglantés» la France : On contrôle une voiture dans laquelle on découvre une bombe prête à être posée quelque part. Dans le coffre, l’emplacement d’une seconde bombe, qui vient certainement d’être déposée, est signalé. Il est impératif de savoir en toute urgence l’endroit choisi où cette bombe doit exploser pour faire le maximum de victimes et ce n’est pas en posant une simple question à ce fanatique qu’il nous le dira.

Il est bien évident qu'en « questionnant » ce terroriste, avec des techniques adaptées, on évitera la mort de dizaines d’innocents, peut être vos enfants, et c'est exactement ce qu'il faut faire, sans l'ombre d'une hésitation, sans avoir même à se poser la question.

Supposons, qu'en cette occasion, on ait affaire à des "flics" refusant la « question », pour conserver bonne conscience, et cela afin de voir la réaction des "médias" et des Français, à la lecture du massacre, en comptabilisant, le lendemain, les dizaines de victimes de cette bombe.

D’ailleurs cette question il n’y a qu’à la poser aux parents, aux proches, des innocentes victimes de novembre à Paris : Si les terroristes avaient été interpellés avant de passer à l’action, fallait-il pousser jusqu’à la « question » physique afin d’éviter ce carnage ?

Que l'on n'éprouve pas du plaisir à « questionner », cela se conçoit aisément. Dans le cas contraire ce serait du sadisme.

On en a connu cependant quelques exemples dans l'armée française même, notamment à la caserne des Tagarins, sur les hauteurs d'Alger, dans les services du colonel Debrosse, où ses gendarmes s'en sont donnés à cœur joie sur des victimes toutes désignées, partisans de l’OAS. Mais, là, silence absolu, et des "médias" et de toute la gauche "dite" française et intellectuelle, et même de la droite d'ailleurs.

Des officiers de l'armée française ont été dans l'obligation de « questionner » en Algérie, et ils devaient le faire, c'était leur devoir. Ils ont torturé des terroristes du F.L.N. et des Français qui fabriquaient et posaient des bombes, et cela pour que ne viennent pas s'ajouter, à une liste déjà bien trop longue, des centaines d'autres morts innocents, enfants, femmes, personnes âgées, et, parce qu'ils l'ont fait, ils ont très certainement sauvé la vie de nombreux soldats, appelés du contingent, qui étaient vos fils à vous, Français de métropole.

Si pour des raisons identiques la « question » devait être utilisée, entre la vie d’innocentes victimes et celle d’un terroriste sanguinaire l’hésitation n’est pas permise.

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