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Aucun groupuscule n’a le droit de se revendiquer de l’OAS !

 

Nul ne peut s’arroger le droit d’utiliser le sigle « OAS », ni un groupuscule, ni une association, ni un individu.

Seuls peuvent revendiquer l’honneur d’appartenir à l’OAS ceux qui l’ont servie et se sont battus pour son « unique objectif » : conserver à la France et à sa république « Une et indivisible », ses départements d’Algérie.

Aujourd’hui ils sont peu nombreux car tous ont 75 ans et plus mais, s’il fallait se battre de nouveau pour une juste cause, ils le feraient, ils auraient encore la force d’appuyer sur une gâchette.

Je m’adresse ici à tous ces journalistes ignares et incultes qui ont pour ordre d’influencer les esprits du peuple en tentant de faire croire que l’OAS était d’extrême droite.

L’OAS n’avait aucune idéologie politicienne, elle n’était ni de gauche ni de droite, elle n’était pas raciste, ni antisémite. Nombreux furent les arabes et les juifs qui se sont battus dans ses rangs et sont tombés au champ d’honneur des patriotes.

Inutile donc, messieurs les « journaleux » de mettre à profit quelques arrestations de jeunes d’extrême droite pour tenter de salir encore l’OAS.

Si j’ai bien compris vos allégations, ce groupuscule a baptisé l’un de ses projets « OAS » ! Ils auraient aussi pu le baptiser FFI ou FFL ou CNR, etc.

L’OAS a eu pour cible le général De Gaulle, c’était tout de même une autre ambition qu’un Mélenchon ou un Castaner. Enfin, voyons, soyons sérieux, un Castaner ! Qui peut croire que l’OAS aurait perdu une once de son énergie pour « un Castaner » ?

L’OAS, dîtes-vous, messieurs les « journaleux », a ensanglanté l’Algérie. Permettez-moi de vous rappeler que l’OAS n’a existée que seize mois, de fin février 1961 à début juillet 1962, et que ceux qui ont ensanglanté l’Algérie de 1954 jusqu’à fin 62 ce sont le FLN et l’ALN, pas l’OAS.

L’OAS a exécuté des individus communistes et gauchistes qui étaient les complices justement de ceux qui ensanglantaient l’Algérie, les « porteurs de valises » qui les finançaient, ceux qui fabriquaient leurs bombes et assassinaient en leurs noms, ceux qui leur fournissaient de faux papiers, de l’aide et de l’assistance.

L’OAS a plastiqué les entreprises et les commerces de ceux qui abandonnaient leur pays en guerre pour fuir en métropole et, dans les dernières semaines, a abattu parfois, après le 19 mars 1962, des innocents pour répondre aux enlèvements et aux assassinats dont été victimes en masse la population de l’Algérie par ses « nouveaux maîtres » et tenter de remplacer l’armée française qui restait « par ordre » l’arme au pied et se déshonorait, obéissant à un chef d’état et à un gouvernement d’abandon.

L’OAS a été créée par les plus glorieux officiers de l’armée française, les plus décorés sur les champs de bataille, et dans ses rangs se battaient du plus petit ouvrier de bab-el-oued et d’oranie jusqu’au général 5 étoiles et ils n’ont pas à rougir du sang qu’ils ont versé pour la France, leur patrie et son drapeau.

Si quelqu’un, en France, souhaite débattre sur l’OAS, il reste encore quelques hommes pour leur répondre, tous n’ont pas encore, tant mieux ! Disparus.

N’oubliez jamais qu’après le général Salan, l’officier le plus gradé et le plus décoré de l’armée française, c’est M. Georges Bidault qui l’a remplacé à la tête de l’OAS. Georges Bidault qui fut le dernier président du CNR (Conseil National de la Résistance), l’homme qui a remplacé Jean Moulin comme responsable de la résistance française face aux nazis.

L’OAS est née après le « putsch » des généraux dans l’unique but de conserver l’Algérie à la France. Ces généraux, ces officiers, ces soldats, se révoltaient contre un chef d’état qui s’était parjuré et les avait trahis, et cette trahison mettait en danger la vie de leurs hommes. Elle a été responsable de dizaines de milliers de morts pour sa politique programmée d’abandon.

90% de la population d’Algérie soutenait l’action de l’OAS sans y participer physiquement, y compris de très nombreux musulmans.

Voilà ce qu’était l’OAS, messieurs les journalistes et nul ne peut, aujourd’hui ni demain, s’approprier ce sigle disparu dans l’honneur et la fierté du devoir accompli.

Le plus bel hommage que l’on pouvait rendre à l’OAS, lui a été justement rendu par son ennemi le plus acharné, le général De Gaulle : « Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France. »

 

 

 

 

 

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