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Theresa May n’hésite pas à jouer avec le feu, au risque d’activer la guerre froide (et cela n’était pas nécessaire) entre ses alliés de l’OTAN, surtout les USA, l’Allemagne et, on se demande bien pourquoi ? La France, dont le président de la République est supposé être plus intelligent !

L’objectif de la première ministre britannique est très clair : détourner l’attention de son peuple et tenter de se sortir d’une situation très compromise pour cause de « Brexit ».

Rappelons brièvement les faits : le 4 mars 2018, un ex espion soviétique, l’ex colonel Sergueï Skripal, est retrouvé mourant, en compagnie de sa fille, sur un banc d’une place de Salisbury, dans le sud de l’Angleterre. Il est hospitalisé dans un état critique

La police scientifique anglaise constate qu’il est victime d’un empoisonnement causé, paraît-il (car cela n’est pas encore prouvé) par une substance toxique, le « Novitchok », un agent neurotoxique innervant, et que cela s’est passé, probablement, dans un restaurant où ils venaient de déjeuner tous les deux. Deux policiers sont également contaminés plus légèrement.

Immédiatement, et sans la moindre preuve, Theresa May accuse le Russie, et plus précisément Vladimir Poutine, de cet acte criminel.

Pour conforter cette accusation, elle rappelle les précédentes exécutions, en Angleterre, il y a quelques années, d’autres espions soviétiques également empoisonnés, mais par d’autres substances toxiques, et précise que le « Novitchok » a été uniquement fabriqué par l’URSS il y a plus de trente ans, plus précisément par l’Ouzbékistan, ex république soviétique.

A l’époque, les Etats-Unis ont, personnellement, contrôlé la destruction de ces armes chimiques et personne ne peut affirmer que la Russie a repris leur fabrication depuis.

Ces « éliminations » d’ex espions russes n’ont pourtant jamais suscité un même emballement médiatique, une telle publicité.

Il est vrai, qu’à l’époque, ces événements ne s’étaient pas déroulés la veille d’une élection qui s’annonçait, et qui a été, particulièrement brillante, pour Vladimir Poutine, mais aussi, également, quelques jours après que le « Maître » de la Russie, dans un discours prononcé à l’occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la bataille de Stalingrad, ait mis en garde les Etats-Unis contre le déploiement,

tout proche et tout le long des frontières de la Russie, d’un armement nucléaire qui a coûté des milliards de dollars et qui ne fait peur à personne car la Russie possède les armes pour le contrer, notamment des missiles susceptible de frapper à plus de 20.000 kms.

Analysons à présent plus sérieusement ces accusations :

Sergueï Skripal a été arrêté en 2004 et il a avoué avoir été recruté, dès 1995, par les services secrets britanniques. Condamné pour haute trahison à 13 années de « goulag ».

Si les Russes avaient eu le désir de le supprimer, ils pouvaient l’exécuter en toute simplicité sans que personne ne s’en préoccupe, et ils ne l’ont pas fait.

Pourquoi le ferait-il à présent, alors qu’il ne représente aucun danger pour la Russie, et justement une semaine avant une élection importante pour Poutine ? Ce serait totalement irresponsable et les Russes, vous serez d’accord avec moi, sont loin de l’être ! Si vraiment il fallait l’exécuter, les Russes pouvaient parfaitement patienter quelques semaines.

En 2010 Skripal a été échangé contre 10 espions russes détenus par les USA et il s’est installé en Angleterre où, apparemment, il a vécu depuis en toute tranquillité.

Cette campagne « russophobe » est maintenue active par les Etats-Unis auprès de ses alliés, l’Angleterre tout d’abord puis la France et l’Allemagne, puisqu’ils ont compris qu’ils ne pouvaient plus imposer leurs forces contre la Russie de Poutine et que toute leurs stratégies ont totalement échouées en Afghanistan, puis en Irak et en Syrie.

Tous les prétextes sont donc utilisés pour attaquer la Russie, l’accuser et la punir économiquement et même cette stratégie ne donne pas les résultats espérés, les Russes de Poutine s’en sortent convenablement.

L’intelligence politique de l’Union Européenne serait de comprendre et d’accepter la Russie et non pas de se plier aux ordres des américains.

A de nombreuses reprises la Russie a souhaité un rapprochement avec l’Europe, dont elle fait totalement partie. Sur ordre des USA, pour qui elle est une ennemie incontournable, toutes ses approches ont été ignorées jusqu’à ce jour.

En conclusion, jusqu’à aujourd’hui aucune preuve ne peut être présentée contre la Russie, à laquelle on refuse même de confier des échantillons de cette substance toxique pour analyse.

Je suis très satisfait de constater que cette analyse a été confirmée tout récemment, lors d’une émission, le 17 mars, sur « TV-Liberté : L’hebdo Politique », par le colonel Alain Corvez, ex conseiller du général commandant les forces de l’ONU au sud Liban et expert en stratégie internationale auprès des ministres de la Défense et de l’Intérieur et Alain Juillet, ex patron de la DGSE.

La dissuasion nucléaire a, jusqu’à aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, qu’on le comprenne ou non, interdit toute guerre mondiale, mais il y a des limites à ne pas franchir.

Russie, Corée du Nord, attention : DANGER !

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