On ne vous dit pas tout !

Beauvais (Oise), mardi 23 avril, vers 9 h, au Lycée professionnel Jean-Baptiste Corot, le professeur d’architecture, âgée de 62 ans, demande à un élève de 18 ans d’ôter son bonnet pour rentrer en cours.

Ce voyou l’a alors frappé de plusieurs coups de poing.

Sa mâchoire brisée lui a valu 15 jours d’ITT.

Placé en garde à vue, puis en comparution immédiate, le Tribunal a condamné l’agresseur à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, avec obligation d’indemniser la partie civile, selon le procureur de la République, Florent Boura.

Faisant suite à l’agression d’une professeure d’anglais, au Lycée Edouard-Branly, à Créteil, par un élève à l’aide d’une arme factice, puis celle qui a suivi, dans ce même lycée, d’un professeur de technologie, et l’exclusion définitive de 5 élèves, puis le suicide d’un enseignant de l’Ecole Flammarion, à Eaubonne (Val d’Oise), âgé de 57 ans, suite à la plainte d’une mère de famille, l’accusant d’avoir porté la main sur son fils, âgé de six ans, et de lui avoir fait « une égratignure » dans le dos pour le faire se lever d’un escalier, sur lequel il était assis et gênait le passage et, surtout, ce qui semble bien plus grave, la mise en scène de ces violences, que les jeunes n’hésitent pas à filmer et à présenter sur les réseaux sociaux, ce qui peut inciter à passer à l’acte pour les imiter.

C’est donc également sur les réseaux sociaux que les enseignants ont décidé de se faire entendre à l’aide notamment du « hashtag « Pas de vague », mis à leur disposition afin qu’ils puissent témoigner librement.

Selon les chiffres officiels fournis par le ministère de l’Education, en 2017, 442 incidents graves, allant de l’insulte jusqu’aux coups et blessures, se sont produits dans les collèges et lycées de France.

Bilan impressionnant, mais très sous évalué, puisque seuls sont pris en compte les faits signalés aux académies.

30% de ces incidents concernent des violences physiques.

A Calais, (Pas de calais) - Vers 16 h 45 une femme, âgée de 82 ans, a été violemment agressée chez elle, quartier des Cailloux, par deux individus à qui elle a ouvert la porte en toute confiance.

Ils sont entrés en lui assénant deux coups de marteau sur la tête.

Grièvement blessée, son pronostic vital, fort heureusement, n’est pas engagé, selon le procureur de la République.

Ils sont en fuite, après avoir emporté un téléviseur. Aucune information sur leurs origines !

L’enquête a été confiée à la Sû

reté Urbaine de calais.

Toulouse (Haute-Garonne) – Dans la nuit de mercredi 24 avril à jeudi, vers 1 h du matin, au niveau du Port Saint-Sauveur, la voiture d’un membre du parquet de Toulouse, une Peugeot, a été la cible de tirs d’armes à feu.

De nombreux impacts ont été relevés, par les services de police, notamment au niveau des « pare-brise » et des douilles retrouvées à proximité.

Personne n’a été blessé et une enquête a été ouverte.

**Selon les chiffres fournis par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), 123.625 demandes d’asile ont été enregistrées en 2018. Un chiffre en très forte hausse sur 2017, plus 22,7%.

46.700 l’ont obtenu, niveau jamais atteint jusqu’à ce jour.

Avec 10.370 demandeurs d’asile, soit une très forte hausse de plus de 55%, l’Afghanistan devient le premier pays demandeur.

Les demandes de Géorgiens ont progressé de plus de 256%.

L’Albanie, premier pays de provenance des demandeurs en 2017, connaît une baisse de 27,6%, avec 9683 demandes.

9399 migrants en situation irrégulière ont réclamé un réexamen, ou une réouverture, de leur dossier, ce qui leur permet de rester en France encore de longs mois.

Ces chiffres ne prennent pas en compte, évidemment, les demandes d’asile réclamées par des migrants déjà enregistrés dans un autre pays européens, avant de pénétrer en France.