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Après les Etats-Unis, la Hongrie, l’Autriche, la Pologne et la République Tchèque, et, bien entendu pour le moment, l’Italie, c’est au tour de la Croatie de signifier qu’elle ne signera pas le « Pacte mondial sur la migration », proposé par les Nations Unies.

La porte-parole, Ivana Crnic, de la présidente croate Gratar-Kitarovic, a confirmé les affirmations de cette dernière : « Soyez rassuré que je ne signerai pas l’accord de Marrakech. Il n’est pas question d’accepter des migrants clandestins de quelques manières que ce soit. »

L’Espagne, tout comme la France, le signera sans la moindre hésitation et sans solliciter l’avis du peuple par référendum, car ils savent par avance le résultat final d’une telle consultation.

Le parti Vox, en Espagne, s’est prononcé sans équivoque contre la signature de cet accord mais, pour le moment, il n’est pas en responsabilité de la politique de ce pays.

Le socialiste, Pedro Sanchez, qui a besoin des voix du parti d’extrême gauche Podemos pour obtenir une majorité provisoire, le signera.

La France est dans une situation identique, le président Macron nécessite l’appui de la gauche et du centre pour poursuivre une politique, intéressante par certains côtés mais pas sur ce sujet là !

Pourtant il s’agit d’un sujet brûlant en ce qui concerne l’Espagne, notamment depuis que la presse du monde entier, notamment « The gardian », le « New-York Times » et les médias arabophones, après l’alerte donnée par le quotidien espagnol « El Païs », se préoccupe de la situation lamentable vécue par les « saisonnières » marocaines, en Andalousie, et cela depuis des années.

Plus de 16.000 femmes viennent remplacer la main-d’œuvre saisonnière locale dans la province de Huelva, pour la cueillette des fraises.

Des contrats de trois mois avec un salaire de 40 euros mensuel pour 6 h 30 de travail quotidien et un seul jour de repos, le dimanche.

Mais la réalité est tout autre : elles perçoivent 0,75 la cagette de 5 kilos.

C’est l’ANAPEC, état public marocain qui est en charge du recrutement.

Elles doivent avoir entre 18 et 45 ans, logent à 6 dans des préfabriqués rudimentaire, théoriquement gratuit mais qu’elles doivent payer 3 euros par jour.

Elles vivent dans des conditions d’hygiène déplorables sous des températures accablantes. Elles viennent travailler « officiellement » mais elles n’acceptent plus les harcèlements sexuels, les viols, les humiliations, les blâmes, dans l’indifférence générale jusqu’à présent.

Elles subissent ces pratiques moyenâgeuses du droit de cuissage, c’est l’acceptation ou le renvoi, sans même percevoir leur maigre salaire.

Elles ne parlent pas et ne comprennent pas l’espagnol, elles signent et ne réclament jamais ou elles ne reviendront pas l’an prochain.

Leurs passeports sont même quelquefois confisqués.

Elles redoutent même de repartir chez elles, au Maroc, où elles sont très mal accueillies par leurs familles et rejetées par leurs époux.

Une douzaine de femmes a actuellement porté plainte contre des responsables et des chefs d’équipe qui les ont abusés sexuellement.

Qui sont les racistes ? Après plus de trente années de gouvernance de cette province, les socialistes ne ce sont jamais intéressés aux problèmes soulevés par ces femmes.

Ni d’ailleurs par les marocains et les migrants illégaux dissimulés dans la fameuse « Mer de plastique », entre Alméria et Malaga.

Aujourd’hui la province d’Andalousie est gouvernée par la droite et le parti VOX participe dorénavant à cette gouvernance.

On sait que l’objectif prioritaire de VOX est l’arrêt total de toute immigration clandestine mais il ne peut rester indifférent au sort de ces malheureuses travailleuses saisonnières : « Ce ne sont pas des esclaves. Cette main d’œuvre doit être réservée en priorité aux espagnols et si, pour des raisons économiques, une main-d’œuvre étrangère lui est préférée, elle doit être légalement déclarée et surtout bien traitée», affirme l’un de ses responsables.

Accepter ce qu’elles ont subi depuis des années, sous le régime de la gauche socialiste, c’est du racisme tout simplement.

Tout comme c’est du racisme d’employer dans toute la péninsule ibérique et notamment en Catalogne et à Barcelone en particulier, une main d’œuvre maghrébine parce qu’elle est corvéable à merci et plus économique !

Priorité donc à la main d’œuvre locale, même si elle est moins économique mais nécessaire à la réduction du chômage et arrêt de l’esclavage marocain et de la maltraitance, allant même jusqu’aux viols, de ces jeunes femmes en souffrance sous le soleil brûlant de l’Andalousie du tourisme !

 

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