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Et on continuera à dire que ce sont les « Blancs » qui enlevaient les noirs dans leurs tribus pour les diriger vers les ports d’Afrique ? Occultant volontairement qu’ils s’agissaient des « noirs » et des Arabes.

Qui poursuit actuellement l’esclavagisme en Afrique ? Les « noirs » et les Arabes, pas les « Blancs ».

Et quand une affaire d’esclavagisme est découverte en Europe, et plus particulièrement en France, qui est le « Maître » de l’esclave noir ? Un « noir » également !

La preuve ?

Des ouvriers de l’entreprise « Lapeyre » sont intervenus, en juillet 2018, dans la propriété située à Ville d’Avray (Hauts de Seine), appartenant à Gabriel Mpozagora, 78 ans, ex procureur, puis ministre du Burundi, avant de devenir diplomate Burundais à l’UNESCO,

L’un d’eux a aperçu une « ombre » cadavérique frottant le sol de la cave et il l’a signalé à la police.

Il s’agissait de Méthode Sindayigaya, un homme « noir », âgé de 39 ans, arrivé de Bujumbura en 2008, qui dormait dans une cave, dans des conditions d’hygiène déplorables.

« Rencontré au Burundi, ils m’ont proposé de les accompagner en France, seulement pour une durée de trois mois, et promis 150 euros. Chez eux, ils m’ont confisqué mon passeport. Ils m’ont « volé » ma vie ! »

Méthode explique que depuis dix années il travaillait 19 h par jour, 7 jours sur 7.

Qu’il s’occupait du jardin, du ménage, de la lessive, de la cuisine et même des soins pour l’un des 7 enfants de la famille du diplomate, un adulte, âgé de 52 ans,  handicapé autiste.

Il devait être rémunéré 50 euros mensuels, somme qui ne lui jamais été versée en intégralité.

Il devait s’agenouiller pour saluer ses « Maîtres » et était insulté et humilié continuellement.

Vivait dans une chambre, sous une chaudière bruyante, qui lui causait de violent maux de tête, et devait aller chercher de l’eau, avec un seau, pour se laver et n’a jamais eu de viande à manger.

Il pesait 44 kilos à l’époque et, aujourd’hui, 70.

Pourquoi ne s’est-il pas échappé ?

« La peur de la police, la peur d’être emprisonné, n’ayant pas de papiers. »

Le diplomate du Burundi à l’Unesco, svelte et élancé malgré ses 78 ans, a estimé qu’il s’agissait d’une dénonciation calomnieuse et que cet homme était un ami de la famille et qu’il était considéré comme un membre de sa famille.

« Il était libre comme l’air. Il pouvait aller librement à la messe chaque dimanche. Il était adulte et vacciné. Il n’avait pas de visa pour travailler en France, nous l’avons donc protégé »

Le juge : « Comment pouvait-il travailler chez vous s’il n’avait pas de visa ? »

« Il travaillait « au pair », précise la femme du diplomate, Candice, âgée de 74 ans.

Le jugement sera rendu le 21 octobre prochain. Trois ans ont été requis contre lui.

Ce diplomate avait déjà été condamné en 2007, à Nanterre, pour des faits similaires d’esclavage d’êtres humains.

A l’époque il avait procédé de la même façon avec deux sœurs orphelines (selon le diplomate, deux parentes également), qu’il traitait dans des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité humaine.

Mais Gabriel Mpozagora avait été « relaxé » en appel.

Ce diplomate ne devrait-il pas être renvoyé rejoindre ses parents, au Burundi, au lieu de les faire venir en France pour lui servir d’esclaves ?

*Le 7 mai dernier c’est une très riche saoudienne, Shalimar Sharbatly, qui résidait à deux pas de la Tour Eiffel, qui avait été jugée, par le tribunal correctionnel de Paris, pour traite d’êtres humains, sur dénonciation de Medhi Guenfoud, qui avait travaillé 11 ans chez elle comme chauffeur et homme de confiance, sans fiche de paies, et qui a témoigné du véritable  esclavage dans lequel se trouvaient trois jeunes femmes de ménage, originaires d’Erythrée et de Somalie, qui vivaient à trois dans une chambre de 7 m2, une véritable cellule (Faux, les véritables cellules sont bien plus confortables !), se nourrissaient de déchets et ne respiraient jamais l’air du dehors, tout en subissant des insultes et des agressions quotidiennes, même devant les invités « Français » (Qui se sont bien gardés de prévenir les autorités !).

Ne parlant pas le français, elles ont été placées en hébergement provisoire.

A Toulouse (Haute Garonne), c’est une femme d’origine sénégalaise, âgée de 38 ans, qui porte plainte contre une famille « sénégalo-libanaise » qui l’a maintenu en esclavage durant 5 années, après lui avoir confisqué son passeport et ses documents d’identités.

« Je travaillais de 7 h à 22 h pour 100 euros par mois. Je les avais connus à Dakar, ils étaient très fortunés et cherchaient du personnel. »

Je ne veux même pas imaginer qu’elles auraient été les réactions des associations racistes (SOS Racisme, LICRA, CRAN, LDNA, etc.) si les familles qui se sont servies de ces « esclaves » noirs, en les humiliants et les insultants, avaient été des familles « Blanches »… comme ils disent !

 

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