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Le livre de Camille Kouchner, « Familia Grande », a, semble-t-il, réveillé les consciences de certains « intellectuels » de la gauche française, en particulier, et d’une certaine France en générale.

Souvenons-nous tout de même qu’il y a quelques décennies tous ces « bien-pensants » de l’époque se gardaient bien de condamner la pédophilie, surtout quand elle était pratiquée par l’un des leurs.

Dans les années 70, ces personnalités « bien-pensantes » et « donneuses de leçons », avaient demandé, au nom d’une certaine liberté, « que la loi ne prive pas les adultes de pratiquer des relations sexuelles avec des enfants ».

Lors de la réception du Prix Renaudot, en 2013, par Gabriel Matzneff, ni les « intellectuels, ni les médias, ne s’étaient élevés, ni même interrogés, pour savoir si une telle récompense était méritée par ce personnage qui, le 26 janvier 1977, avait lancé une tribune, sur les quotidiens « Le Monde » et « Libération », afin de défendre trois individus qui avaient abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans.

Cette tribune avait recueilli les signatures des Bernard Kouchner (tiens donc !), de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jack Lang, Louis Aragon, André Glucksmann, plus une soixantaine d’autres « compatissants » : « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit », protestaient les signataires, qui réclamaient la relaxe de ces trois individus, prétextant que « les enfants n’avaient pas été victimes de la moindre violence mais, au contraire, qu’ils avaient été consentants ».

Quelques mois plus tard, le 23 mai 1977, il s’agissait de 80 « intellectuels », pratiquement les mêmes qu’en janvier, qui signaient un nouveau texte pour « demander que la loi décriminalise les rapports sexuels entre adultes et enfants de moins de 15 ans » et, ce qui était stupéfiant, c’était d’y trouver la signature de Françoise Dolto.

Sur « France Culture », ces mêmes « intellectuels » fustigeaient l’influence des psychiatres dans les cours de justice « qui ne s’intéressaient qu’aux prétendues victimes, les enfants, qui répètent souvent, à la barre, qu’ils étaient consentants ».

Ils estimaient que ces faits de relations sexuelles entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans n’avaient aucun caractère de gravité et, qu’à Paris, cela ne valait pas 3 mois de préventive.

Toujours sur France Culture, Michel Foucault tentait d’expliquer « qu’interdire la pédophilie pouvait progressivement glisser vers l’interdiction de l’homosexualité ».

Ne serait-ce pas plutôt « la pratique de plus en plus proclamée et affichée de l’homosexualité qui, progressivement, autoriserait la pratique d’une pédophilie mieux acceptée ? »

Dans son livre « Le Grand bazar », publié en 1975, Daniel Cohn-Bendit racontait ses gestes sexuels sur des enfants, alors qu’il évoquait son activité d’éducateur dans un jardin d’enfants, à Francfort : « quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique ! Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et, comme ils insistaient, je les caressais quand même. ».

Et l’on doit subir ce genre de personnage sur certaines chaînes de télévision !

Qu’il ait été « louangé » c’est plus que regrettable, qu’il regrette depuis ses écrits provocateurs post soixante-huitard, c’est louable, mais que nous subissions « ses péroraisons », comme nous subissions celles d’Oliver Duhamel, c’est injustifiable !

 

 

 

 

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