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Lettre ouverte adressée à Benjamin Stora concernant le « Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, pour Monsieur le Président de la République Emmanuel Macron. »

Débutons par vos « Préconisations », car cela commence bien :

-Constitution d’une commission (Une de plus, pourquoi pas !) « Alliance et Vérité » qui pourrait être constituée par des personnalités engagées dans le dialogue franco-algérien, comme Mme Fadila Khattabi, qui préside le groupe d’amitié France-Algérie de l’Assemblée Nationale, comme Karim Amellal, ambassadeur et des intellectuels, médecins, chercheurs, chefs d’entreprise, animateurs d’associations (comme Coup de Soleil, précisez-vous) et un secrétariat général chargé d’assurer la mise en œuvre et le suivi des décisions prises par cette commission.

Et quelles seraient ces décisions, qui devraient être prises par cette commission ?

-Des commémorations : par exemple, et en tout premier, la commémoration des accords d’Evian, le 19 mars 1962, réclamée par plusieurs associations d’anciens combattants (Nous les connaissons toutes et surtout leur idéologie d’extrême gauche, notamment la FNACA).

*Puis, bien entendu, la commémoration de la date du 17 octobre 1961, date à laquelle, selon vos sources « a eu lieu une répression contre des travailleurs algériens en France ».

Non, Stora, il s’agissait d’une manifestation interdite, organisée par le FLN avec la participation de militants du FLN, nos ennemis à l’époque, et non pas de « braves travailleurs algériens » !

Que savez-vous de la répression de dette manifestation, Stora ? Absolument rien.

200 Arabes jetés dans la Seine et des milliers de blessés ? Où sont-ils passés ? Pas dans les morgues, pas dans les hôpitaux, pas rejetés par la Seine, consultez les rapports officiels de l’époque. Ou alors, vous les avez sans doute lus, en tout premier lieu, dans le livre de fiction du communiste Jean-Luc Einaudi, publié plusieurs années plus tard et repris par tous les médias gauchistes.

Vous citez les enfants d’immigrés qui réclameraient justice pour leurs pères tués ce mois d’octobre 1961 ? On souhaiterait les noms de ces « jetés dans la Seine » et soi-disant disparus ?

*Puis, et surtout, recueillir la parole des témoins frappés douloureusement par cette guerre pour établir plus de vérités et parvenir à la réconciliation des mémoires « réclamée par un grand nombre d’historiens français qui affirment « la responsabilité première de ce conflit à la France, pour avoir établi un système colonial très fermé, interdisant pendant plus d’un siècle la progression des droits pour les indigènes musulmans. ». Car il ne s’agit pas re renvoyer dos à dos Français et Algériens dans les atrocités de cette guerre « ce qui serait méconnaître les causes fondamentales de la lutte contre les dénis de droits, la dépossession et la répression continues, dont toute la responsabilité incombe à la France coloniale. Et vous citez ainsi Emmanuel Alcaraz. (Vous êtes un véritable fantaisiste, Stora, n’avez-vous pas eu connaissance de tous ces témoignages, depuis soixante années ? N’avez-vous pas déjà recueilli tous ceux qui abondent dans votre camp : livres, films, documentaires, etc. ?)

*Et là nous atteignons le pire du ridicule : la construction d’une stèle à Amboise de l’émir Abd-el-Kader, sans oublier la restitution à l’Algérie de son épée (et pourquoi pas également une stèle dédiée à Messali Hadj, ainsi qu’aux dirigeants du FLN, appréhendés dans un avion et tous détenus en France ?) mais également la reconnaissance par la France, après celle de Maurice Audin, de l’assassinat d’Ali Boumendjel (Paraît-il « défenestré » par l’officier français Aussaresses, qui l’aurait signalé lors de ses divagations et ses vantardises, dans un livre où il « avouerait » avoir « de ses mains » assassinés 24 suspects algériens) mais aussi ceux de Larbi Ben M’hidi, d’Abame Ramdane, de Krim Belkacem, de Mohamed Boudiaf, tous assassinés par le FLN, et, pourquoi pas, des 374 villageois massacrés à Melouza puisque sympathisants de Messali Hadj !

Et, au passage, vous n’omettez pas de signaler le massacre colonial des Malgaches, entre 50 et 80.000 morts, selon différentes sources, mais aussi les 40.000 morts ou blessés par les mines déposées le long des frontières de la Tunisie et du Maroc.

Enfin, la proposition d’entrer au « Panthéon » de l’avocate des assassins du FLN, Gisèle Halimi, et pourquoi pas accompagnée de Maître Vergès ?

Et, bien entendu, comme Emmanuel Macron vous a certainement demandé (c’est en tous les cas ce que l’on constate) la récapitulation de tous ce que l’Algérie peut reprocher à la colonisation française, et non pas le contraire, vous n’oubliez pas la contamination des populations sahariennes par les essais nucléaires français, la pratique massive de la torture, les centres de rétention pour des milliers d’Algériens – sans jugement.

Tout cela parfaitement documenté « par la nouvelle génération d’historiens en France où à l’échelle internationale !

Grâce à eux, et à vous, Stora,  beaucoup de Français découvrent ces horreurs, ces épouvantables massacres qui, vous n’omettez pas de le rappeler, ont été signalées en Algérie, lors de chaque célébration du 8 mai 45, aussi bien en 2005 qu’en 2008, par les ambassadeurs de France « Alors que les Algériens fêtaient dans tout le pays, avec les Européens, la victoire sur le nazisme, cette folie meurtrière et la très lourde responsabilité des autorités françaises de l’époque », sans préciser, évidemment, que le déclenchement de ce « massacre » fut provoqué par une première folie meurtrière de certains « indépendantistes » partisans de Messali Hadj.

Les Français, et même le monde entier, pourraient également « faire connaissance » avec toutes ces abominations provoquées par « le colonialisme », grâce à l’organisation, que vous proposez, d’un colloque international dédié au refus de la guerre d’Algérie par de hautes personnalités, comme François Mauriac, Raymond Aron, Jean-Paul Sartre, André Mandouze, Paul Ricoeur, plus quelques autres sans doute que vous auriez pu rajouter car ils n’en manquent pas, de ces personnalités du refus, dans votre carnet d’adresses.

(Je peux vous en proposer quelques dizaines « pour une Algérie Française », dans mon carnet d’adresses !)

Vous m’étonnez quand vous affirmez que « l’indépendance de l’Algérie, en France, fut suivie par une longue période d’abandon et que ce domaine serait resté en friche pendant des décennies. « La plupart des « intellectuels » français se désintéresseront de l’Algérie après 1962 ». Vous faites référence aux « intellectuels » de cette gauche qui est la vôtre et non pas des « intellectuels » qui, dès 1962, n’ont jamais cessé de s’y intéresser, à l’Algérie d’avant, de pendant et d’après l’indépendance. Mais sans doute que, pour vous, il ne s’agissait pas d’intellectuels, nous savons tous qu’ils ne peuvent être que de gauche, n’est-ce-pas ?

Vos préconisations ainsi détaillées (six pages auraient suffi, les autres deux cent pages ne sont que du remplissage inutile, qui permettrons l’édition d’un livre !), analysons tout de même brièvement car elles expliquent mieux votre idéologie acquise dans votre jeunesse « Trotskiste » et extrême gauchiste, ainsi que votre passage de 14 années au sein de l’OCI (Organisation Communiste Internationaliste), qui, hélas, ne s’est pas améliorée avec l’âge.

Votre « livre » débute par les déclarations d’Emmanuel Macron, en 2017, alors candidat à la présidentielle « crime contre l’humanité de la colonisation », vous poursuivez par la reconnaissance de l’Etat français, en 2018, du traître Maurice Audin. Vous prenez soin de rappeler ensuite « que plusieurs présidents français ont déjà condamné les massacres commis pendant la colonisation. Le discours de François Hollande, en 2012, sur la férocité du système colonial. Sur la mise en place de zone interdite « où l’on pouvait tirer sans sommation sur un civil. ». (Est-ce que plusieurs présidents algériens ont condamné les assassinats et les massacres commis par le FLN et l’ALN ?), et que les nombreux travaux de chercheurs, en France, ont bien documenté cette séquence d’histoire avec une grande publication d’ouvrages et vous citez les noms de ceux qui méritent votre empathie puisqu’ils ont témoigné de leur haine du système colonial et de leur proximité avec les Algériens, notamment Pierre Vidal-Naquet, Gisèle Halimi, Sylvie Thénault, Raphaëlle Branche et Tramor Quemeneur, qui ont tous démontré la réalité du système répressif en Algérie entre 1954 et 1962.

Vous situez parfaitement votre camp en couvrant d’éloges ces combattants algériens « qui ont tenu en échec durant vingt années la première armée du monde et, notamment, le bey Ahmed, de Constantine, et l’émir Abd-el-Kader et en mettant en accusation la France sur la répression sanglante de la révolte en Kabylie de 1871 (fort peu connue, selon vous, par la société française « habituée aux récits sur la mission civilisatrice de la France ».

Vous prenez soin de nous informer que toutes les infrastructures construites par la colonisation (routes, hôpitaux, écoles, ports, aéroports, voies ferrées, centrales thermiques et électriques, etc.) l’ont été surtout au bénéfice des populations européennes et non pas au bénéfice des populations algériennes « qui n’en n’ont tirées aucun profit, bien au contraire « puisqu’elles ne comptabilisent que les dépossessions foncières et la baisse démographique et les brutalisations subies ».

Vous atteignez le ridicule lorsque vous reprochez aux nombreux européens venus d’Espagne, d’Italie, etc. « d’avoir développé un nationalisme français exacerbé ». Sans doute auriez-vous souhaité que ces européens développent plutôt un nationalisme algérien contre la France. Fort heureusement, ils ne vous ressemblaient pas !

Vous ne manquez pas de signaler les articles du quotidien « Le Monde » sur les témoignages des femmes torturées et violées par l’armée française ainsi que des témoignages de soldats ayant assisté à des scènes de tortures mais, vous êtes totalement silencieux sur les femmes enlevées, torturées et violées, les enfants massacrés contre des murs, les civils torturés par les gendarmes du colonel Debrosse, à la caserne des Tagarins, sur les hauteurs d’Alger.

Vous osez vous apitoyer sur le sort « des femmes de réconfort », terme utilisé par les Japonais pour désigner « les esclaves sexuelles de l’armée japonaise », elles avaient entre 14 et 18 ans, recrutées de force, kidnappées, pour être conduite dans des bordels militaires de campagne. Mais pas un seul mot de pitié pour les dizaines de femmes enlevées, kidnappées « l’âge avait moins d’importance » et dirigées vers les bordels militaires de campagne de l’ALN, ni une seule larme versée sur ces dizaines de civils innocents que l’on a vidé de leur sang, dans des hôpitaux FLN, pour l’offrir aux militaires de l’ALN. Mais certainement que vos « intellectuels » gauchiste n’étaient pas au courant de ces horreurs, bien trop occupés à se délecter de celles organisées par l’armée française !

Vous vous permettez même, Stora, d’interpréter, comme bien d’autres de votre bord, les pensées d’Albert Camus, omettant de citer ses déclarations « contre l’indépendance de l’Algérie et qu’il le ferait savoir que toute la presse française et algérienne ».

Je peux vous certifier, moi qui ai eu le privilège de le connaître et de l’approcher, qu’il ne se serait jamais ni excusé, ni repenti, contre ceux qu’il considérait comme « ses ennemis », les assassins du FLN.

Il y aurait, selon vous, beaucoup à faire au niveau de l’éducation nationale de la France au sujet des décolonisations difficiles, cruelles. Il faudrait accentuer cette connaissance d’une histoire coloniale…je suppose « à la sauce Stora !), car, si je vous ai bien compris : « Le métissage, le « vivre ensemble » a échoué dans l’Algérie coloniale, mais il doit réussir dans la France d’aujourd’hui, car sa réussite est un enjeu majeur. »

C’est dans cet objectif que vous souhaitez « la rédaction commune d’un manuel scolaire, sur le modèle franco-allemand » et regrettez qu’il ne soit pas envisagé (car il n’est pas envisageable, Stora, par vos amis algériens et fort heureusement car il aurait une couleur verte et blanche affirmée par votre présent rapport, pour démontrer « les hontes enfouies de combats qui ne furent pas tous honorables (Ceux du FLN l’étaient sans doute davantage) contre les nationalistes algériens qui ont vécu l’injustice coloniale et ont trop longtemps attendu l’indépendance. »

Vous compatissez sur le traumatisme profond que cette guerre de libération a laissé aux Algériens : déplacements massifs de populations rurales, pratique de la torture, internements arbitraires et exécutions sommaires, mais pas un mot sur le traumatisme laissé par cette guerre sur les « Pieds-Noirs », n’est-ce-pas ? Eux n’ont subi ni torture, ni assassinat, ni massacre, ni internements arbitraires, ni enlèvements, ni disparus, ni exécutions sommaires…puisque vous ne le signalez à aucun moment !

En revanche, il semble que vous ne soyez pas au courant « qu’il n’y a jamais eu de départ organisé vers la métropole, pour les harkis et leurs familles ». Ceux qui sont en France depuis 1962 sont arrivés clandestinement, avec l’aide d’officiers français, et contre les ordres formels du gouvernement. Les autres ont été massacrés par dizaine de milliers sur place.

D’accord pour le métissage (qui a si bien réussi entre arabes et juifs !) mais pour le « vivre ensemble », il me semble, nous qui avons vécu plus que vous dans cette Algérie coloniale, n’avoir pas souvenir qu’il ait échoué, comme vous l’affirmez. Il se vivait parfaitement, en accord avec chaque communauté et religion. Il serait même souhaitable, me semble-t-il, qu’il se vive aussi bien en France actuellement, ce qui est loin d’être le cas, Stora, chaque jour nous en apporte la preuve.

« Il faut aller vers plus de vérités », toujours selon vous. Sur ce point nous sommes totalement d’accord : plus de vérités mais des deux côtés et ce n’est pas avec « vos vérités » que nous y arriverons.

« Pourquoi toujours éviter d’évoquer la page sombre du passé français ? », poursuivez-vous. Et si l’Algérie s’intéressait davantage à « la face sombre de son passé (et de son présent, par la même occasion) ? Qu’en pensez-vous, Stora ?

« Pas de repentances, écrivez-vous page 124, mais reconnaissance par la France des discriminations et exactions dont ont été victimes les populations algériennes et mettre en avant des faits précis, déjà établis depuis longtemps par les historiens (vos historiens proches n’est-ce pas ?)

Vous ne manquez aucune occasion de faire l’apologie de tous ceux qui ont été, et sont toujours, les alliés des Algériens, contre leur patrie, la France, surtout dans le monde religieux, et de tous les traîtres qui ont aidé physiquement ou financièrement les ennemis de la France (page 45) et si le contact a été brisé c’est, évidemment par la faute des exactions commises à la fin de la guerre d’Algérie, par certains commandos extrémistes de l’OAS, par exemple l’assassinat, le 15 mars 1962, de Mouloud Feraoun. (Nous tenons à votre disposition la liste de tous les assassinats des extrémistes du FLN durant la guerre d’Algérie, et elle est bien longue !).

Vous souhaitez l’ouverture des « Archives » mais non pas pour vous intéressez aux injonctions et renseignements qu’elles délivrent mais, surtout, pour interpréter « ce qu’il y a aux marges » de ces documents, ce qu’il y a, à côté ou derrière, les mots couchés sur le papier ; donc pour y déceler ce qui, en creux, en mots, disait du réel, mais surtout les lacunes et les absences de représentations et entendre les voix des oubliés des histoires étatiques. D’aller au-delà de l’archive, saisir surtout ce qui la dépasse et la déborde « car le sens n’est pas immédiatement donné par l’archive, il est à chercher ». Nous vous avons parfaitement compris, Stora, vous souhaitez ces archives afin de les interpréter et de les aménager à votre cuisine.

Vous citez Paul Ricoeur : « Des peuples souffrent d’un défaut de mémoire, comme s’ils fuyaient devant la hantise de leur propre passé. Le pardon peut-il guérir ? »

Cette citation, Stora, l’appliquez-vous à la France, à l’Algérie, ou aux deux ?

Et pour conclure, pour le moment, voici la longue liste des personnes qui ont permis à Benjamin Stora de mener à bien la rédaction de ce rapport.

Consultez-la, elle est significative et vous comprendrez tout ce qui a précédé !

Kader Abderahim, politologue, journaliste. Karim Amellal, ambassadeur, délégué interministériel sur la Méditerranée. Linda Amiri, historienne. Rachid Arhab, journaliste. Pierre Audin, comité Josette-et-Maurice-Audin. Agnès Aziza, pour l’Association des amis du cimetière Saint-Eugène d’Alger. Françoise Banat-Berger, cheffe du service interministériel des Archives de France. Amine Benyamina, psychiatre, président de la Fédération française d’addictologie. Michel Berthélémy, ancien appelé. Emmanuel Bonne, diplomate. Patrick Bouveret, ICAN et Observatoire des armées. Nadjia Bouzeghrane, journaliste. Naoufel Brahimi El Mili, journaliste au Soir d’Algérie. Raphaël le Branche, historienne. Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationales algériennes. Jean-Marie Collin, ICAN et Observatoire des armées. Jacques Cros, ancien adhérent de la FNACA. Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Bruno Dary, général d’armée, président du Comité national d’entente. Cent trente-sixième gouverneur de Paris de 2007 à 2012, actuellement président du comité de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, association ayant la charge de raviver la flamme de la tombe du soldat inconnu. Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie. Serge Drouot, FNACA, membre de la commission Guerre d’Algérie-Jeunesse-Enseignement (GAGE). Patrick Durel, diplomate. Delphine Falchier, responsable cellule Maghreb-MoyenOrient à l’Agence française de développement (AFD). Christophe Farnaud, directeur Afrique du Nord, MoyenOrient. Quay d’Orsay. Malika Fecih, adhérente de l’Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG). François Gérard, membre fondateur d’une association de fils de harkis. François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie. Jean Grosset, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Laëtitia Habchi, responsable projets, AFD. Abdelkader Haroun, commissionnaire divisionnaire de police à Roubaix. Fatiha Hassanine, comité Josette-et-Maurice-Audin. Stanislas Hutin, ancien appelé. Nacer Kettane, président de Beur FM. Salah Lebdioui, ambassadeur d’Algérie en France. Nicolas Lescanff, dessinateurs BD. Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Gilles Manceron, historien. Djanina Messali-Benkelfat, fille de Messali Hadj. Samia Messaoudi, journaliste. Abdelmadjid Merdaci, historien. René Moreau, ancien appelé. Georges Morin, fondateur de Coup de soleil. Paul Morin, historien Jacques Nakache, membre fondateur de l’Association des juifs originaires du Constantinois (AJOC). Didier Nebot, membre fondateur de Morial. Tony Orengo, ancien appelé. Guy Pervillé, historien. Jacques Pradel, membre fondateur de l’Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA). Tramor Quemeneur, historien. François-Xavier Ricard, ancien appelé, président de la 4ACG. Rémy Rioux, directeur général de l’AFD. Jean-Louis Roy, fils de Jules Roy Kamel Sadji, fils de harkis, association Mémoire du camp du Logis d’Anne. Fatiha Saou, comité Josette-et-Maurice-Audin. Sadek Sellam, historien. Richard Senghor, ministère de l’Éducation nationale. Dominique Sopo, SOS Racisme. Pierre-François Souyri, historien de l’Asie. Sylvie Thénault, historienne. Jean-Félix Vallat, maison des agriculteur rapatriés (MAFA). Jean-Louis Wander, sociologue. Naïma Yahi, historienne. Youssef Zerarka, journaliste Henri Zuber, conservateur général du patrimoine.

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