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Comment en est-on arrivé à un tel point de détestation dans le monde du foot ?

Comment les instances professionnelles de dégradent-elles à un tel point ?

Comment acceptent-elles de se laisser manipuler par le monde du « flouse » et de la médiocrité ?

Il me semble impensable qu’un président de la FFF rejette « la faute » sur « ses employés » (mais qui sont « ses employés » ?) concernant le choix d’un hymne proposé par un rappeur inconnu (à l’exception de Roselyne Bachelot qui assiste à tous les concerts !) avec des paroles débiles, et que ce choix soit stigmatisé par une majorité de Français alors qu’on ne les a jamais entendus sur d’autres paroles bien plus ordurières et provocatrices, de ce même rappeur, adressées vers Marine Le Pen et Eric Zemmour.

Et  ce n’est sans doute pas fini car j’apprends qu’un autre rappeur « aussi célèbre », Gims, le leader du groupe « Sexion d’Assaut » (vous vous souvenez « Il baisait cette conne de France ») aurait été pressenti pour réaliser l’hymne du mondial 2022 !

Bien entendu tout ceci n’est pas nouveau : Je me souviens d’un extrait, publié sur le magazine « Le Point », au sujet du livre de Daniel Riolo, spécialiste du foot sur RMC : « Racaille Football-Club » :

 

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« Depuis la coupe du monde 1998, après la victoire de la bande à Jacquet, les décisionnaires du football français se sont convaincus qu’il fallait avoir à la pelle des Thuram-Desailly en défense et des Zidane en attaque.

Le Noir derrière, le jeune d’origine maghrébine devant.

Résultat, ils ont fait mijoter un communautarisme qui a plombé l’entente collective. Une culture des clans s’est formée dans le groupe de joueurs, avec l’Islam comme alibi.

Et ce prosélytisme est tout sauf cohérent.

La notion de «halal» n’envahissait pas le quotidien des équipes dans le passé.

Le fait d’imposer un comportement à ses coéquipiers pour des motifs religieux est sidérant et créé forcément des tensions dans un effectif.

Cette culture raciale s’accorde parfaitement avec la récurrente crise de l’autorité dans notre pays.

Attention, il ne s’agit pas d’adopter un discours d’extrême droite qui assimile l’origine ethnique au mal. Des joueurs «blancs» comme Ribéry ou Ménez incarnent parfaitement cette racaille attitude.

Le monde du ballon rond est dominé par des pratiques de voyous et cette voyoucratie a pris le pas sur les instances du football.

Dans des pays comme l’Italie ou ceux de l’Amérique latine le patriotisme a une image positive. L’amour du drapeau n’est pas l’apanage de l’extrême droite dans ces pays, de même qu’aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne où la racaille anglo-saxonne ne crache jamais sur l’emblème national.

En France le drapeau a une valeur négative. »

En 1976, Je me trouvais sur les Champs-Elysées, entouré par plus de cent mille supporteurs afin d’applaudir les verts de l’A.S.Saint-Etienne qui venaient d’être battus en finale de la coupe des clubs champions (1 à 0) par le Bayern de Munich.

Pas de casseurs.

Police invisible.

Que des applaudissements, de la joie.

A cette époque la France était heureuse, la France était saine, la France était fière.

Bref, la France rêvait et le football était un sport.

Quelques 30 ans plus tard nous en avons eu de tristes exemples avec les incidents qui ont entourés le match «amical» France-Algérie et à Marseille lors de l’élimination de cette même Algérie de la coupe du monde.

Nous avons vécu des émeutes inacceptables dans notre pays dont les protagonistes sont des casseurs venus des banlieues et dont les origines sont d’une criante évidence à la lecture des images télévisées.

Ce n’est pas dans leur pays d’origine qu’ils pourraient « casser » de la sorte car les forces de l’ordre sont bien moins bienveillantes et les ordres différents, et ils le savent.

Et qu’on ne vienne pas nous pleurer sur l’épaule en mettant en avant la crise bien plus dure pour ces jeunes non intégrés des banlieues que pour les autres jeunes du pays.

Des centaines de milliers d’Espagnols, d’Anglais, d’Italiens, fêtent le titre de champion, dans leur pays respectif, et ils sont dans une crise aussi, sinon, plus profonde que la nôtre, et pourtant pas un seul incident à déplorer.

Mais il est vrai que les espagnols, les anglais, les italiens, quelle que soit leurs origines, ont l’amour du pays où ils vivent et la fierté du drapeau, ce qui n’est pas le cas de tous les Français.

Mais peut-être aussi que tous ces «supporteurs-casseurs» banlieusards, qui sont déjà les maîtres de la rue et des quartiers, ont voulu prouver au Qatari, à l’Arabie Saoudite et aux Emirats (qui investissent des milliards, pariant sur leur avenir, mais surtout « hors de leur pays ») qu’ils ont bien compris l’objectif à atteindre.

Après tout n’a-t-on pas la jeunesse et les supporteurs que l’on mérite !

La France a bien changé depuis mais en pire, et malheureusement aucune amélioration n’est envisageable puisque même la ministre des sports n’y trouve rien à redire 

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