Place aux demandeurs d'asile uniquement...pas aux autres migrants !

Monsieur le Président de la République, le 29 Juillet 2017, peu après votre élection, vous proclamiez :

« Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois. La première bataille est de loger tout le monde dignement. Je veux une vraie politique de reconduite aux frontières. »

Déjà à l’époque, vous parliez bien mais votre vue était déjà déficiente !

En effet : « Où sont les femmes ? » (Comme le chantait Patrick Juvet !)

Où aviez-vous vu des femmes à Calais, à la porte de la Chapelle, sur les trottoirs de nos cités et dans nos bois, monsieur le Président ?

Des femmes il n’y en avait point et fort heureusement d’ailleurs pour elles car alors je ne vous dis pas ce qu’elles subiraient : Agressées et violées autant certainement que depuis leur départ du pays natal et tout au long de leur périple.

Non, Monsieur le président, les femmes étaient, et sont toujours, très rares, pratiquement inexistantes, parmi les dizaines de milliers de migrants que nous accueillons, ce ne sont uniquement que des hommes, jeunes, vigoureux, et souvent, paraît-il, des « mineurs isolés ».

Ce ne sont pas des demandeurs d’asile, ils ne fuient pas une guerre, mais uniquement la misère de leurs pays et imaginent découvrir l’Eldorado en Europe !

Il serait de votre devoir, de notre devoir, d’accueillir dignement les « demandeurs d’asile » qui fuient une guerre, des massacres, la mort et nous ne pouvons pas le faire justement à cause des dizaines de milliers de migrants qui occupent leurs places, les places que nous pourrions leur réserver.

Et Dieu sait que nous auront de plus en plus de « demandeurs d’asile » avec les nouveaux conflits et ceux qui se préparent : l’Afghanistan, l’Erythrée, Le Tigré, l’Ethiopie, etc. après l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, etc.

Ces « demandeurs d’asile » ont pour vocation, on peut du moins l’espérer, de retourner chez eux, une fois la guerre terminée, pour participer à la reconstruction de leurs pays, de leurs villes, de leurs villages, ce qui n’est pas le cas des « migrants économiques » qui, eux, s’incrusteront chez nous puisqu’ils préfèrent s’enfuir plutôt que de participer à la défense de leurs terres !

Vous vouliez une vraie politique de reconduite aux frontières ! J’étais, nous étions, particulièrement naïfs et prêts à croire toutes les promesses que vous aviez faites lors de votre campagne présidentielle (vraiment très naïfs).

Cette promesse vous allez nous la « ressortir » lors de votre prochaine campagne présidentielle, mais qui pourra la croire ? Il est bien évident que vous ne la tiendrez point, comme vous n’avez pas tenu la première, même si réellement cela avait pu être votre intention. (Et bien d’autres « non tenues » également : la proportionnelle, la réduction des parlementaires et des sénateurs, la réforme des retraites, etc.) 

Vous êtes, vos services sont, devant l’impossibilité de reconduire aux frontières les dizaines de milliers de migrants clandestins et de mineurs isolés déjà « installés » dans notre pays et, bien évidemment, les dizaines de milliers qui continuent, et continueront, à y pénétrer.

Au cours des prochaines années ils seront des millions à envahir l’Europe, à nous remplacer, et vous n’y pouvez rien (D’autant plus que vous ne faites rien pour y mettre un terme !) et nous n’y pouvons rien, il est déjà trop tard.

Mais vous pourriez, pour le moins, tenter d’y faire barrage, bien que cela soit contraire aux directives de « vos amis Européens » (comme c’est le cas dès à présent pour le Royaume Uni, mais il est vrai que, depuis, il y a eu le « Brexit »)

Prouvez-nous, monsieur le Président, que vous êtes en mesure de prendre cette décision, et vous serez réélu en 2022.

Dans le cas contraire ?