Monsieur le ministre de l’Intérieur à quoi jouez-vous ?

29 Mars 2023

Demander aux forces de l’ordre de ne pas répondre aux provocations des « Antifas » de l’ultra-gauche c’est leur demander de prendre des coups, de se faire massacrer, brûler par des cocktails Molotov, se faire tuer même sans pouvoir se défendre.

Méfiez-vous, il se pourrait que ces forces de l’ordre décident un jour de ne plus s’opposer aux manifestants radicaux, à ceux qui les agressent, de refuser justement de maintenir l’ordre et de rester « l’arme au pied ».

On a vu en d’autres temps, il y a quelques décennies, quel fut le résultat, pour les forces de l’ordre justement, de rester « l’arme au pied » : des milliers de victimes innocentes, femmes, enfants.

Dans un tel cas de figure c’est à l’armée que l’on demande d’assurer l’ordre.

Rappelons la dernière fois qu’un gouvernement a décidé que l’ordre devait être maintenu quel qu’en soit les conséquences, c’était les 6,7,8 et 9 février 1934 et le bilan une trentaine de morts et 2000 blessés parmi les manifestants et 1 mort et quelques blessés parmi les forces de l’ordre…et la chute du gouvernement. Il est vrai qu’à cette époque il était plus facile de tirer puisqu’il s’agissait de manifestants d’extrême droite, d’anciens combattants mais également des parisiens étranglés par la crise économique et, comme c’est le cas de nos jours, des « casseurs » en fin de manifestation sur lesquels on pouvait tirer à volonté. Il n’était pas question, à cette époque, de vouloir prendre le pouvoir.

Des troupes mal commandées et débordées, 7000 hommes mobilisés qui ont tiré sur cette foule « Sans en avoir reçu l’ordre », paraissait-il !

Aujourd’hui il s’agit des antifas, de l’ultra gauche, du LFI de Mélenchon et c’est leur objectif, ils ne le dissimulent pas, de prendre le pouvoir, même par une révolution, qu’ils souhaitent ardemment. Ils espèrent le « Grand soir ». Est-il pour bientôt ?

Ce sont vos décisions, vos ordres, Gérald Darmanin, qui leur ouvriront le chemin.