Nigeria : la prostitution forcée, nouvel esclavage d’Africaines par des Africains

Depuis 2010 j’ai publié plus de quarante articles sur Riposte Laïque concernant l’esclavage « noir » en Afrique, organisé et commercialisé principalement par les « Roitelets », les « Chefs », de territoires, de régions et vendus même par certains parents. 

Ces esclaves acheminés vers les ports afin d’être embarqués sur les bateaux des « Négriers blancs » à destination des « Amériques » ou, par caravanes, vers les pays arabes du Moyen-Orient. 

Je démontrais la chance de ces descendants d’esclaves qui, grâce à leurs malheureux ancêtres, ont pu se développer dans des pays plus civilisés et non pas mourir de faim, de soif, de maladies, de guerres ethniques ou de subir le sort de leurs ancêtres dirigés vers les pays arabes où ils étaient, et le sont toujours, considérés comme des êtres inférieurs, une « sous-race » et, comme c’est toujours d’actualité (le récent massacre des « Masalit », ce groupe ethnique non arabe, installé au Tchad et au Darfour (Soudan) massacrés, abattus quotidiennement par des djihadistes islamistes « parce qu’ils ne sont pas musulmans ».  

Ces millions de descendants d’esclaves qui ont prospéré hors de l’Afrique depuis plusieurs décennies et accusent uniquement les « esclavagistes blancs », réclamant « reconnaissance morale et financière », sont totalement aveugles et muets devant les agissements criminels, la barbarie, de certains de « leurs frères noirs » du Nigeria qui, actuellement, poursuivent une sorte d’esclavage bien plus inhumain que celui vécu par leurs ancêtres. 

Des organisations criminelles hiérarchisées et structurées au Nigéria vendent et expédient vers l’Europe et le « mirage » d’un travail ou d’une formation (clandestinement et plus spécialement vers Marseille, en France, en passant par la Libye et l’Italie) des centaines de jeunes femmes qui sont livrées à la prostitution, aux viols, contraintes de rembourser des dizaines de milliers d’euros à leur « Madame » (mère maquerelle) supposés être le prix de leur « voyage » vers le Paradis. 

Ces organisations sont connues (un procès se déroule actuellement à Marseille) : les « Arrow Baga ou Suprêmes Vikings » (les Rouges), mais également les « Blacks Axes » (les Noirs) et les « Eiyes » (les Bleus). Elles menacent les « récalcitrantes », celles qui tenteraient de refuser la prostitution ou de rembourser les « frais de transports », de s’attaquer à leurs proches, leurs familles, restés au Nigeria et de subir des « viols collectifs » sous menaces d’armes à feu. 

Que pensent de ces agissements criminels de certains de « leurs frères noirs », ces défenseurs modernes de l’esclavage noir d’une époque lointaine mais toujours d’actualité ?