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Non, Fabrice Riceputi, Jean-Marie Le Pen n’a jamais torturé en Algérie

Et voilà le « scoop » de ce début d’année 2024, un enseignant, Fabrice Riceputi, né en 1958 et qui est, paraît-il, un spécialiste des questions coloniales et post-coloniales, nous apprend que « Jean-Marie Le Pen a torturé en Algérie lors de son court séjour ». 

Riceputi ne connait pas Jean-Marie bien sûr mais son enquête est fondée sur des archives, des témoignages (de qui ?) et des enquêtes (de quand et de qui ?).

NON, Fabrice Riceputi, Jean-Marie Le Pen n’a jamais torturé qui que ce soit en Algérie et n’a même jamais assisté à des scènes de torture (et pourtant elles ont existé et, dans une guerre, la torture est tout à fait assumée. Toutes les armées du monde ont torturé et tortureront encore. Quand cette torture, affligée à un ennemi, peut sauver la vie de nombreux civils innocents, de femmes, d’enfants, n’est-elle pas une nécessité ?).

Jean-Marie lui-même me l’a confirmé lorsque je lui ai posé cette question en 1965 alors que nous participions à la campagne de l’élection présidentielle de Maître Tixier-Vignancour. S’il n’a pas démenti cette accusation, et même l’a laissé circuler, il s’agissait de provocations de sa part, comme d’ailleurs nombre de ses déclarations postérieures.

Mais Fabrice Riceputi est en mesure de nous le prouver, écrit-il ? Mais n’a-t-il pas déjà prouvé, lors d’une précédente publication « Ici on noya les Algériens » qu’il savait tout sur « le massacre des Algériens le 17 octobre 1961 » (vous savez ces plusieurs dizaines de manifestants du FLN dont les corps, jetés des ponts de Paris, se sont dissous dans la Seine et ces milliers de blessés dont aucun service n’a jamais entendu parler, ni morgue, ni hôpitaux, ni enquêtes officielles… ni même les familles de ces soi-disant victimes ; mes témoignages sur Riposte Laïque, le dernier en date du 21 novembre 2023). 

Mais Riceputi lui le prouve : ne l’a-t-il pas lu et appris en parcourant le livre du communiste Einaudi « La bataille d’Einaudi », et en reprenant ses élucubrations fantaisistes ?

Ah ! Vous n’étiez pas au courant. Fabrice Riceputi co-anime avec Malika Rahal le projet « Mille autres », concernant les personnes victimes de disparition forcée durant la bataille d’Alger (vous l’avez compris bien sûr, il s’agit des disparitions forcées de membres du FLN et de traîtres français, les Audin et Cie). Je leur propose un autre projet « 3000 autres », disparitions forcées d’Européens d’Algérie, civils innocents, femmes, enfants, etc. par leurs amis du FLN durant ces mêmes événements qu’ils connaissent si bien !

Mais peut-être ne connaissez-vous pas Malika Rahal ? Elle est née à Toulouse en 1974 mais elle est, paraît-il, également une historienne algérienne, directrice de recherche au CNRS et directrice de l’Institut d’histoire du temps présent et, bien entendu, spécialiste de l’histoire de l’Algérie sous la direction de Benjamin Stora à l’INALCO, présente à Sciences Po Paris et fut professeur de collège en Seine-Saint-Denis.

Vous savez, à présent, comment ces élèves des collèges et lycées de l’Île-de-France peuvent devenir de bons citoyens français quand ils sont proposés à l’enseignement de ces gens-là !

Tout de même, si j’étais à la direction du CNRS, je me poserais des questions sur certains collaborateurs comme François Burgat, Malika Rahal et quelques autres.

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