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Le « JDD » (Journal du Dimanche) n’a pas paru ce dimanche 25 juin. Une majorité des journalistes s’étant mis en grève contre la nomination de Geoffroy Lejeune au poste de rédacteur en chef et de la journaliste Charlotte d’Ornellas. Rappelons que Geoffroy Lejeune été licencié du poste de rédacteur en chef du magazine « Valeurs Actuelles » et que Charlotte d’Ornellas a démissionné par solidarité. 

En ce qui me concerne je suis particulièrement satisfait de l’arrivée de Geoffroy Lejeune et de Charlotte d’Ornellas à la rédaction du « JDD » et, comme des milliers d’autres lecteurs, je me désabonne immédiatement de « Valeurs Actuelles » 

En ce qui concerne les journalistes du « JDD » opposés à la nomination de Geoffroy Lejeune et à l’arrivée de Charlotte d’Ornellas « rien ne les oblige à poursuivre leur collaboration avec cet hebdomadaire. Ils peuvent parfaitement faire jouer « leur clause de conscience » et quitter le « JDD », de leur propre initiative tout en bénéficiant des indemnités de licenciement et des indemnisations – sous réserve d’une durée de cotisation suffisante ». 

Ils seront certainement très bien accueillis dans les nombreux quotidiens, magazines et chaînes de télévision de gauche. 

Personnellement je me suis trouvé dans une situation identique lors de l’achat du quotidien « L’Aurore » par le groupe Hersant (Le Figaro). A l’époque j’assumais la rubrique hippique et une chronique judiciaire depuis les années 1960 (Le procès des Barricades d’Alger, en janvier 60 et les procès des généraux Jouhaux et Salan par la suite et, auparavant, depuis 1958, correspondant de guerre sur le théâtre des opérations en Algérie). Je ne partageais pas toutes les « idées » du Figaro, à l’époque. Cela a changé depuis, fort heureusement et, probablement, grâce à l’apport de la ligne politique de « L’Aurore » qui était « le porte-voix des Pieds Noirs rapatriés de l’Algérie Française depuis 1962 et « tirait » a plus de 500.000 exemplaires quotidiennement ».  

Qu’il me soit permis, en cette occasion, de rendre hommage à mes amis Dominique Pado et André Guérin et, surtout, à Robert Lazurick, mon patron, que j’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer très souvent dans les « salles de presse » des hippodromes parisiens et d’être reçu, avec ma famille, dans sa magnifique résidence des bords de plage (Villa Tanit) à Deauville lors des meetings de courses dans les années 1959/1962. 

J’ai encore et pour toujours en mémoire le terrible accident de voiture qui lui a coûté la vie ce jour d’avril 1968. Sa femme, Francine, conduisait la voiture lorsqu’un taxi, qui avait grillé le feu rouge à l’angle de la rue de Richelieu et de l’avenue du Quatre Septembre, percutait le véhicule de plein fouet, le projetant contre la vitrine d’un magasin de sport. L’auteur de cet « accident », Belkacem Benladed, fut longuement entendu par les policiers. 

Robert Lazurick décédait quelques heures plus tard à l’hôpital de la Pitié

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